La justice généreuse découle de notre expérience de la justification en Christ. Notre révélation de la grâce divine a un impact direct sur notre amour envers notre prochain, particulièrement le plus fragile.
Une des doctrines remises en exergue par la Réforme a été la justification par la foi. En effet, de par sa nature humaine, l’homme est pécheur et ne peut pas accomplir ce que la Loi de Dieu demande. Mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu, sans péché, est venu sur la terre, et il a porté sur lui le poids des péchés de l’humanité entière. Ainsi, quiconque reconnaît en Christ son Sauveur est déclaré juste, donc justifié, et cela sans mérite aucun de sa part. Voilà pourquoi la justification dont nous, les humains, sommes les bénéficiaires doit nécessairement se traduire en actes de justice, et cela gratuitement, généreusement, et en particulier envers les plus fragiles et les plus pauvres.
Le concept de justice est très riche dans l’Ancien Testament ; trois mots hébreux le décrivent. Celui de tsedaqa représente la justice de Dieu dans les relations avec les hommes, la conduite conforme au droit, source de bonheur et de prospérité.
Cette justice est bien davantage une action qu’un état : quelqu’un est juste parce qu’il pratique la justice, et il ne fait pas la justice parce qu’il est juste. Dans le terme ‘justice’, l’action et ses conséquences vont de pair ; la justice décrit ainsi aussi bien l’agir qui est exigé par la vie en société que le salut de la communauté qu’elle met en avant.
Cette justice demandée par Dieu implique davantage qu’un devoir, qu’une simple obéissance à des commandements, puisqu’elle engage le cœur, les ‘tripes’ d’une personne.
Pratiquer une justice généreuse envers son prochain, c’est se rappeler de la générosité de Dieu à notre égard (notre justification), puis la transmettre tout naturellement aux autres. La justification par la foi implique donc la justice généreuse, qui est une justice sans calcul, débordant en actes de compassion, de miséricorde, de bonté, de fraternité, d’accueil, bref une justice-amour-du-prochain.
Christophe Hahling,
Membre du comité de pilotage de Michée France
Trent dit
Pratiquer une justice genereuse envers son prochain, c’est se rappeler de la generosite de Dieu a notre egard (notre justification), puis la transmettre tout naturellement aux autres. La justification par la foi implique donc la justice genereuse, qui est une justice sans calcul, debordant en actes de compassion, de misericorde, de bonte, de fraternite, d’accueil, bref une justice-amour-du-prochain. Federation des Eglises Evangeliques Baptistes de France 47 rue de Clichy 75009 PARIS Tel. : 01 53 20 15 40 – Fax : 01 53 20 15 41 Contact
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