N’oublions pas les pauvres avec les membres du comité de pilotage de Michée France
1. Présentez-vous :
Je m’appelle Daniel Babiak, j’ai 60 ans, je suis marié, père de 3 enfants et grand père de 6 petits enfants, je suis encore en activité professionnelle, pour quelques mois.
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
Je suis au comité de pilotage de Michée France, en tant que représentant du SEL. J’y suis également par conviction, en effet plaider la cause de ceux qui n’ont pas la possibilité de le faire eux-mêmes me parait être conforme à ce que nous dit la Bible dans Psaume 58.2 : « En vérité, est-ce en vous taisant que vous rendez la justice ? » et encore ce conseil au Roi Lemouel dans Proverbes 31.8-9 : « Ouvre ta bouche pour le muet, pour la cause de tous les délaissés. Ouvre ta bouche, juge avec justice et défends la cause du pauvre et du déshérité. » Pour moi, ces paroles résonnent comme un appel du Seigneur à m’engager pour la cause des plus pauvres.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Je suis engagé avec le SEL en tant qu’administrateur, mais aussi en tant que membre de la commission des projets. Cette dernière étudie et valide ou non le financement de projets de développement présentés par ses partenaires. Je suis également délégué du SEL dans l’Église dont je suis membre. L’objectif de cet engagement est de défendre la cause des plus pauvres auprès des Chrétiens de nos Églises et de les inviter à s’engager. Au niveau local je suis également membre d’une association œcuménique qui accueille des réfugiés. Enfin, nous organisons, depuis 5 ans, toujours dans le cadre de l’œcuménisme, un réveillon solidaire le 24 décembre au soir pour les gens seuls, quelle que soit leur condition (la solitude est également une pauvreté).
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Il y a différentes formes d’engagement. Au niveau personnel, il est possible de consommer des produits du commerce équitable, mais aussi de privilégier les circuits courts en achetant auprès de producteurs locaux. Diminuer l’impact écologique est aussi un moyen d’aider les plus pauvres qui sont souvent les premières victimes du réchauffement climatique. Il est possible également de s’engager avec une association qui travaille en faveur des plus pauvres. Les associations chrétiennes ne manquent pas dans ce domaine, et chacun peut le faire selon ses moyens, soit en devenant bénévole, soit en donnant. Pour toutes sortes de raisons, certaines personnes ne pourront pas prendre ce genre d’engagement, cependant il y en a un que chacun peut prendre : c’est celui de la prière. Il est important de ne pas négliger la prière pour les pauvres, pour les associations qui œuvrent en leur faveur et pour les autorités (les nôtres et celles des pays pauvres).
1. Présentez-vous :
Salariée du SEL depuis 2 ans, j’occupe le poste de coordinatrice de Michée France depuis quelques mois. J’ai une formation en langues (anglais et espagnol) et en théologie protestante (Université de Strasbourg puis Institut de Théologie Protestante de Paris). Mon parcours est varié : j’ai travaillé pour plusieurs organisations protestantes évangéliques (Cijem, AlphaLive, ICI University, Top Chrétien, Juifs pour Jésus…) et j’ai aussi été très impliquée auprès des enfants (Quartier Libre, école du dimanche, formation au travail parmi les enfants avec Jeunesse en Mission…). J’ai fait plusieurs voyages missionnaires et en 2008 j’ai fait un tour du monde pour aider différentes missions qui travaillent parmi les enfants en Amérique, en Asie et en Afrique. J’aime aider, animer (littéralement : donner la vie), interpréter, voyager, enseigner, découvrir de nouvelles cultures et des personnes de tous âges et de tous horizons… J’ai à cœur de voir de vrais disciples de Jésus rayonner et transformer leur environnement, surtout au niveau social, pour que la foi, l’espérance et l’amour triomphent.
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
Mon implication à Michée France est directement liée à ma foi qui développe en moi l’amour de Dieu et des autres. Déjà enfant, j’étais sensible aux marginaux et aux démunis. De nombreux voyages missionnaires et des implications auprès des habitants des zones urbaines sensibles en France ont accru mon désir de lutter contre la pauvreté et pour la justice. Après mon tour du monde missionnaire, submergée par les besoins, j’ai réfléchi à un moyen plus efficace d’aider à améliorer la qualité de vie des personnes vivant dans la misère, particulièrement dans les pays du Sud. J’ai commencé à m’intéresser à la géopolitique et aux objectifs du millénaire pour le développement. Puis j’ai découvert la campagne du Défi Michée en France où je me suis d’abord engagée comme bénévole. Le recours au plaidoyer et à une vie cohérente m’est bientôt apparu évident. Je dirais que Michée France s’est trouvé tout naturellement sur ma route de disciple de Jésus.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
J’aime penser que : « le cœur de la question est une question de cœur ». Je ne peux les oublier car je les « porte » dans mon cœur. Je ne vois pas des « pauvres », je vois des « personnes de valeur frappées par la pauvreté » et je me dis que je pourrais être à leur place. Mes actions suivent naturellement mon cœur : m’informer, m’intéresser à eux (leur sourire, les bénir, les saluer, manger avec eux, apprendre quelques mots dans leur langue, les écouter, etc), prier pour eux, répondre à leurs besoins immédiats (nourriture, vêtements, soins, etc), leur donner les moyens de sortir de la pauvreté (parrainer des enfants, financer des projets de développement, orienter des SDF et des réfugiés politiques vers les associations appropriées, faire du bénévolat dans ces associations, etc), et œuvrer à mon niveau pour que les structures de nos sociétés humaines respectent la dignité humaine de tous (faire circuler des informations, signer des pétitions, discuter avec des étudiants en politique, etc). En fait, ne pas oublier les plus pauvres, c’est un style de vie
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Comme je crois que tout commence par une attitude de « cœur », j’inviterais chacun(e) à me rejoindre dans la prière pour que Dieu nous révèle toujours plus son amour pour nous personnellement et pour l’humanité. En relation directe avec cette requête, j’encouragerais chacun à découvrir ce que la Bible et particulièrement le Nouveau Testament nous révèle de l’amour de Dieu pour nous personnellement et pour l’humanité. Si notre cœur change, nos actions suivront !
1. Présentez-vous :
Marié et père de quatre enfants, je suis directeur général du SEL depuis septembre 2000. Quand j’ai connu le SEL au début des années 1980, ce fut comme une révélation pour moi : je pouvais enfin conjuguer pleinement ma foi chrétienne avec un engagement concret, en faveur de plus de justice dans ce monde. J’ai en effet vraiment à cœur de soutenir ce qui peut faire reculer la pauvreté et les injustices. C’est pour moi un privilège de pouvoir y contribuer avec d’autres, en 1er au SEL et avec Michée, ainsi qu’au CNEF Solidarité.
Une de mes motivations profondes est de contribuer à ce que la lutte contre la pauvreté et les injustices fassent partie de ce qui est enseigné et vécu en particulier chez les chrétiens évangéliques. Ce n’est pas la seule responsabilité du chrétien et des Églises, mais cela en fait constitutivement partie – à sa place, ni plus ni moins. Ensuite chacun s’engage selon ses convictions et priorités.
Mon objectif n’est pas tant de ‘faire’, mais davantage de favoriser que cela se fasse, et de manière pérenne.
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
Les raisons qui m’ont poussées à créer le Défi Michée en France restent sensiblement les mêmes depuis 2004 : un mouvement qui veut porter la voix des sans voix devant les autorités tout en appelant les chrétiens protestants, et notamment évangéliques, à vivre en cohérence, enracinés dans les textes bibliques.
J’ajoute que l’appartenance au mouvement international Michée global lui donne aussi sens et crédibilité indispensables, c’est une campagne authentiquement mondiale.
A ma connaissance, il n’existe pas d’organisation similaire en France et c’est pourquoi j’apprécie particulièrement Michée France.
C’est d’autant plus fort pour moi que le SEL héberge et soutient pleinement Michée, et que je le vois aussi comme un complément indispensable aux actions de terrain menées avec les partenaires locaux du SEL.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Difficile pour moi de les oublier … Au travers des œuvres soutenues par le SEL dans plusieurs pays, mon privilège est justement d’essayer de faire en sorte que le SEL soit au mieux à leur service dans leur travail professionnel de lutte contre la pauvreté. Dans notre pays, le fait d’être impliqué avec CNEF Solidarité, me permet d’avoir un (modeste) rôle ayant une incidence sur des situations de pauvreté également, moins extrêmes que dans beaucoup d’autres pays mais bien réelles aussi.
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Je pense qu’il y a plusieurs pistes, c’est ensuite à chacun/e de trouver son propre chemin :
– A titre individuel, un sourire, un repas partagé, nourriture/habits donnés avec un Evangile, un dialogue, etc.
– En Église, avec quelques membres motivés, chercher en commun la volonté de Dieu, prier. Puis apprendre d’autres, voir les besoins du voisinage, rencontrer divers acteurs dans ce domaine, etc. Cela peut même éventuellement amener à développer un projet encouragé par l’Église.
– Et je trouve très pertinent d’apporter un soutien (prière, bénévolat, financier, par un emploi, etc.) aux structures qui ont une démarche professionnelle et responsabilisante vis-à-vis de personnes en situation de pauvreté, avec une action de proximité existante et/ou avec une ONG internationale.
Je pense que dans tous les cas, il faut rester très attentif à ne pas céder au piège de l‘assistanat. Quelqu’un disait : « Ce qui est fait pour moi sans moi est fait contre moi. ». Au début, du discernement peut manquer, l’important c’est, en chemin, d’apprendre et d’évoluer
1. Présentez-vous :
Je m’appelle Claude Martinaud, je suis professeur, très intéressée par ce qui se rapporte à la pauvreté. Je suis présidente d’une œuvre : Claire Flamme, membre du CNEF, qui s’occupe d’évangélisation et de culture. Il ne faut pas oublier, à mon sens, que l’accès à une certaine culture est pour beaucoup le moyen de sortir de la « grande pauvreté ».
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
Je fais partie du Comité Michée France depuis sa fondation. En effet, je suis sensibilisée depuis longtemps aux problèmes posés par la pauvreté. J’ai écrit d’ailleurs, il y a quelques années en arrière, en collaboration, un ouvrage sur : Sahara, eau et développement durable, géopolitique de l’alimentation…
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Je suis impliquée par le biais de l’Armée du Salut dont je fais partie, et par le biais d’une œuvre Marseillaise « Un même cœur Marseille-Provence » (1MCMP), je pilote en quelque sorte une aide aux devoirs dans les quartiers défavorisés (Air Bel). Je visite aussi en tant que membre d’un groupe de chants (Claire Flamme) les maisons de retraite, les prisons…
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Je garde à l’esprit ce verset de la Bible : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a consacré pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour proclamer la délivrance aux prisonniers et le don de la vue aux aveugles, pour libérer les opprimés, pour annoncer l’année où le Seigneur manifestera sa faveur. » Luc 4.18-19
1. Présentez-vous :
Je suis Christophe Hahling, pasteur de la FEEBF depuis 30 ans, à Orléans (St Jean de la Ruelle) depuis 7 ans. Je suis marié, et nous avons 4 enfants adultes. Je suis aussi aumônier de prisons, et membre des Comités d’Administration de différentes associations sociales et humanitaires chrétiennes.
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
C’est alors que j’étais pasteur assistant à Compiègne, en 1984, que j’ai découvert le monde de la pauvreté (par le biais des actions sociales de cette église) ; ce qui était nouveau pour moi. Depuis, je n’ai eu de cesse de m’impliquer dans des actions sociales et humanitaires (et de justice). C’est donc tout naturellement qu’en 2004, alors que le Défi Michée allait voir le jour en France, je me suis engagé dans son comité de pilotage, pour apporter ma pierre à ce merveilleux outil en faveur des personnes démunies. J’y suis resté depuis.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Par mes engagements dans des associations à caractère social ou humanitaire (Michée, ABEJ-nationale, Solidarité et Partage, Adesca-Bénin, auparavant Artisanat-SEL), ou de justice (aumônerie de prisons, CEDEF : Commission d’entraide auprès des détenus et de leurs familles, la Plateforme Française pour la Justice Restaurative), je peux contribuer à l’action de ces différentes œuvres qui s’occupent des plus pauvres, avec chacune leur spécificité. Mon épouse et moi parrainons aussi un enfant avec le SEL. De même, dans le cadre de l’église actuelle dont je suis le pasteur (comme dans les autres où j’ai servi), j’essaie de venir en aide aux personnes en difficulté : au sein de l’église nous avons des pauvres et des réfugiés, d’autres frappent à notre porte, et nous essayons de leur venir en aide, dans la mesure de nos possibilités. Assez régulièrement, dans l’enseignement de l’église (prédications, études bibliques), j’essaie de faire passer ce message de l’importance de l’aide aux personnes vulnérables, mentionnée à maintes reprises dans la Parole de Dieu, et donc de sensibiliser les frères et sœurs à s’engager en ce sens. J’écris aussi parfois des articles dans des revues chrétiennes sur ce sujet, et un livre que j’ai écrit est sorti en 2013, avec pour titre : « Vie avec Dieu et justice sociale. Le prophète Amos et nous ». Un autre ouvrage est en préparation, sur le sujet de la mission intégrale, du Shalom, et de ses implications.
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Se former dans la Parole de Dieu à ce sujet, et aussi s’engager dans des associations qui œuvrent en faveur des démunis, aussi bien ici en France (et proches de chez nous) qu’ailleurs dans le monde. Être aussi attentif aux besoins des personnes vulnérables que nous rencontrons dans notre entourage. Tout cela faisant partie de notre témoignage chrétien d’amour du prochain.
Découvrez le livre de Christophe Hahling, en vente à la Maison de la Bible, la CLC, etc :
1. Présentez-vous :
Je suis Jean-Marc Potenti ; j’ai 59 ans et je suis marié avec Danièle. Nous avons 6 enfants et 8 petits-enfants. Je suis pasteur à Auch (32) et à Toulouse (31). J’ai aussi les responsabilités de Président de la Communion des Églises de l’Espace Francophone (CEEF), de Président du Réseau Apostolique Nouvelles Connexions, de Membre du bureau de la Fédération Protestante de France (FPF) et de Membre du Comité Représentatif du Conseil National des Évangéliques de France (CNEF).
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
Michée France représente pour moi l’une des organisations au service de la mission intégrale. Cette vision me semble être fidèle à ma compréhension de l’Évangile du Royaume et par ailleurs encore trop peu présente dans le monde évangélique, c’est la raison pour laquelle il m’a semblé cohérent de m’impliquer au sein du Michée France.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
J’ai essayé de ne pas oublier les plus pauvres à travers plusieurs engagements sociaux en tant que président-fondateur d’un accueil de jour et de nuit pour les sans domiciles, fondateur d’une banque alimentaire, d’une épicerie sociale, d’une coordination d’accompagnement de personnes âgées. Ainsi que par l’accompagnement d’œuvres humanitaires dans les pays africains. Et la présidence d’un réseau d’églises et d’œuvres qui comptent un grand nombre d’actions sociales.
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
D’abord l’information tant régionale que locale pour une connaissance de la situation, puis la formation autant que possible et l’engagement dans une structure de proximité, pour joindre l’action concrète à la dimension compassionnelle.
1. Présentez-vous :
Je m’appelle Luc Réaux. Je suis pasteur à Louvetot en Normandie dans une église de type charismatique. Je préside Phare FM Haute-Normandie, une radio qui diffuse l’évangile. Mon église me permet aussi de m’engager dans diverses activités qui ne lui rapportent pas directement. Ils me laissent cette disponibilité par amour du corps de Christ.
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
A la demande du Conseil National des Évangéliques de France et après un temps de réflexion. En effet, il a fallu me convaincre de la légitimité d’interpeller les dirigeants en faveur des plus pauvres de la planète. Je crois important que notre plaidoyer auprès de ceux qui ont du pouvoir soit soutenu par nos propres comportements.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
En tant que pasteur, je veille à ce que les pauvres de notre église soient pleinement accueillis. Cet accueil a été étendu à des africains, des roumains et des irakiens. Au travers de l’association Sel et Lumière International, nous cherchons avec nos frères de divers pays à lutter contre toutes les formes de corruption qui aggravent la pauvreté.
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Premièrement, ne pas craindre les pauvres, mais en les côtoyant, découvrir avec eux comment les aider. Ensuite, participer par du temps ou de l’argent, à des actions portées par des associations spécialisées car il est vrai que l’union fait la force. Enfin, renoncer à désirer tout avantage qui pourrait nuire à d’autres, prochains ou lointains, ce qui peut infléchir les choix politiques.
Bonne année 2017 au service de Jésus qui s’est fait pauvre pour nous.
1. Présentez-vous :
Je suis Thierry Seewald. Je suis marié, père de quatre grands enfants. Après avoir travaillé quelques années comme ingénieur informatique et être passé par la faculté de théologie de Vaux-sur-Seine, je suis depuis bientôt 20 ans dans le ministère.
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
En 2006, lors du Congrès annuel de mon union d’Églises (les CAEF), un des responsables a présenté le Défi Michée. Cela a résonné très fortement avec mes propres convictions : le souci pour les pauvres fait partie intégrale du message de la Parole et est une manifestation de l’amour de Dieu pour les plus fragiles. Il est témoignage et prédication en actes. Je me suis engagé dans le comité de pilotage pour porter ce message, resensibiliser les chrétiens à cet aspect de l’enseignement de la Bible et interpeller les gouvernants pour les appeler à plus de justice.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Les formes de pauvretés et de fragilités sont nombreuses dans ce monde. De mon côté, j’ai redirigé mon ministère vers un poste d’aumônier pour personnes handicapées mentales ou psychiques à l’AEDE, une association aux valeurs protestantes implantée en Seine-et-Marne.
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Mon cheminement est suffisamment particulier pour que je prenne garde de m’abstenir de tout conseil, si ce n’est d’être à l’écoute de Dieu sur ce sujet, d’ouvrir les yeux sur tout ce que sa Parole a à dire à ce sujet et de se laisser conduire par lui.
1. Présentez-vous :
Je m’appelle Pascal Machefer. Après 25 ans de ministère pastoral, j’ai répondu favorablement à l’appel de Mission Lèpre en 2010. La Mission recherchait depuis quelques temps un permanent pour travailler à une nouvelle communication en utilisant les outils plus actuels. Le travail est toujours aussi passionnant et très diversifié, impossible de s’ennuyer.
2. Pourquoi faites-vous partie du comité de pilotage de Michée France ?
Les causes qui lient Mission Lèpre à Michée France sont si semblables, qu’il était tout naturel pour nous de rejoindre le Comité de pilotage.
3. Comment faites-vous pour ne pas oublier les plus pauvres ?
En tant qu’œuvre travaillant depuis 140 ans auprès des malades de la lèpre, notre cœur de Mission a toujours été de ce fait, focalisé sur les plus pauvres et les plus stigmatisés de ce monde. Pour nous une des nombreuses manières de ne pas oublier les pauvres, est de redonner une dignité perdue aux personnes touchées par la lèpre en travaillant à leur réintégration au sein de leurs familles et dans la société. En plaidant pour eux auprès des autorités et en leurs permettant de suivre une formation ou de monter un petit commerce.
4. Quelle(s) action(s) conseillez-vous aux lecteurs d’entreprendre pour ne pas oublier les plus pauvres ?
Nous pouvons déjà travailler à la réduction de notre empreinte écologique. Par exemple, un acte très simple consiste à consommer moins de viande. Cette décision peut constituer un levier très puissant pour économiser l’eau, mais aussi les céréales qui sont données au bétail, alors qu’elles pourraient nourrir les hommes. L’idée est de changer notre mode de vie ici, pour impacter durablement la vie là-bas. C’est une culture à intégrer chaque jour et à amplifier par des gestes simples.
Laisser un commentaire