Cet appel retentit depuis plus de 2000 ans mais reste urgent !
Aujourd’hui…
En effet, si certains combattent la pauvreté, d’autres abusent de la faiblesse des plus démunis. Les médias nous l’ont rappelé au début de l’année 2017 en annonçant le démantèlement d’un réseau de traite qui organisait l’immigration illégale de Nigérianes à travers la Méditerranée dans des embarcations de fortune pour les forcer à se prostituer. L’article du Figaro explique que les victimes souffraient de grande pauvreté. Alors qu’elles étaient encore très jeunes, elles avaient reçu la proposition de faire un dangereux périple vers une Europe prometteuse. Quand et si leur périlleux voyage aboutissait, elles se retrouvaient accablées d’une dette de 40’000 €. Menacées lors de rituels vaudou à de « terribles conséquences pour elles et leur famille » si elles refusaient de coopérer, elles étaient forcées de se prostituer.
Oui, la pauvreté est un mal qui engendre d’autres maux ! Il est urgent de la combattre.
Autrefois…
Ce triste récit actuel n’est pas sans rappeler le passage de 2 Rois 4.1-7 où une veuve, dont le mari avait été prophète, demande secours à Élisée car son créancier veut prendre ses deux enfants et en faire des esclaves. Il y a 3000 ans comme aujourd’hui, le trafic humain se construit sur les bases de la pauvreté. Après avoir appris que la veuve ne possédait qu’un peu d’huile dans un récipient, Élisée lui conseille de demander de nombreux vases vides chez tous ses voisins puis, une fois chez elle, d’y verser l’huile qu’elle possède. Le miracle se produit ! L’huile coule sans cesse jusqu’à ce que tous les vases soient pleins.
Ce que la Bible nous apprend…
La résilience en famille :
En effet, la veuve fit preuve de résilience en allant demander de l’aide au prophète Élisée, en considérant ce qui lui restait (un vase d’huile) et en obéissant aux recommandations du prophète. Dans la souffrance, la tendance est de s’apitoyer sur soi, de s’isoler et de sombrer dans la dépression qui « paralyse ». Or cette femme s’accroche à l’espoir qui lui reste et se met en mouvement pour sortir de sa situation. Ses fils étaient partie prenante et ils ont aidé leur mère dans la recherche de vases et dans leur remplissage en privé. L’entraide se vit, avant tout, en famille (1 Timothée 5.4 et 8).
Encourageons les personnes en difficulté à garder espoir.
La solidarité :
Mais le succès de toute l’opération dépendait du nombre de vases que la veuve allait pouvoir remplir. Ses voisins ont alors un rôle clé car leur générosité va déterminer combien d’argent la veuve va pouvoir gagner puisqu’elle vendra ensuite l’huile récoltée. C’est un bel exemple de solidarité ! Or, d’après le v. 7, le résultat dépasse la requête initiale puisque, non seulement les fils resteront avec leur mère, mais ils auront tous les trois de quoi vivre ensuite.
Si chacun donne ce qu’il peut, l’impact nous dépasse.
L’intervention divine :
Lorsque chacun a fait son possible, Dieu fait l’impossible ! Notons que le miracle se produit en privé, au sein du foyer, dans l’intimité alors que la collecte de vases requiert de sortir, d’aller vers les autres, d’exposer son besoin, ce qui peut être humiliant. La Bible répète dans plusieurs livres que Dieu fait grâce aux humbles mais qu’il résiste aux orgueilleux. La grâce de Dieu a touché ce foyer rempli d’humilité, qui a recherché son secours dans la détresse. Dieu n’a pas oublié cette veuve et ses fils !
Dieu n’oublie pas les plus pauvres et agit aujourd’hui au travers de son Église mais aussi au-delà car rien n’est impossible à Dieu !
Que faire ?
Ce texte biblique nous montre qu’aucune situation n’est sans espoir. Mais, comme le dit l’adage, « l’union fait la force » ! Alors nous vous encourageons toujours à ne pas oublier les plus pauvres ! Intercédons pour eux, donnons nos « vases » (ce que nous avons) et interpellons les dirigeants afin que d’autres victoires, comme ce démantèlement de réseau de trafic humain, soient remportées !
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