Extraits de « Je chante l’Espérance » de Valdir R. Steuernagel
Louez l’Éternel ! Mon âme, loue l’Éternel ! Je louerai l’Éternel tant que je vivrai. (Psaume 146.1-2)
Mon âme exalte le Seigneur… parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. (Luc 1.46, 48)
Deux femmes enceintes et une embrassade
Tout est allé très vite. Comme c’était touchant de voir ces deux femmes enceintes se serrer dans les bras l’une de l’autre. Deux femmes enceintes qui s’embrassent forment un tableau amusant. Pourtant, cette embrassade était bien différente : elle était transcendantale.
La plus jeune femme en était encore au tout début de sa grossesse. Élisabeth, la plus âgée, en était déjà à un stade avancé de la sienne. C’est peut-être pour cette raison qu’elle est restée plantée là, les mains sur son sein rebondi, un grand sourire sur le visage et les yeux quelque peu hypnotisés par l’image dansante-sautillante-sautillante-dansante de la jeune femme. Elle semblait avoir silencieusement du mal à contenir son émotion. L’air était chargé d’une joyeuse électricité. Le bonheur de cette rencontre était presque visible et, sur cette toile de fond, le langage des visages des deux femmes exprimait qu’elles connaissaient un sentiment profond de plénitude.
Encore incapable de se contenir, la jeune femme – dénommée Marie – cherchait fébrilement un moyen de s’exprimer. Soudain, un magnifique poème a commencé à couler de ses lèvres. Pendant que Marie récitait son poème, tout ce qui l’entourait a plongé dans un profond silence. Même les deux garçons dans le ventre de ces femmes, qui, il y a peu, avaient aussi essayé de danser, se sont immobilisés sensibles à la signification de cet instant et à la beauté du poème. Pouvons-nous écouter comme ils l’ont fait ?
Mon âme exalte le Seigneur
Et mon esprit a de l’allégresse en Dieu, mon Sauveur,
Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante.
Car voici : désormais toutes les générations me diront bienheureuse…
Le Magnificat, qui est sorti des lèvres de Marie suite à la rencontre entre ces deux femmes enceintes, est l’un des plus beaux et des plus profonds passages de la Bible. Je pense que seule une femme pouvait en être l’auteur. Seule une âme féminine pouvait saisir l’émotion et la signification de cet instant. Dans ce contexte si densément chargé et si hautement contagieux, les mots devaient être chantés en poésie. La prose, les discours, les déclarations cérébrales sont beaucoup trop limités, secs et pauvres pour exprimer la mélodie et le sens profond de cet instant.
N’étant pas poète, je ne peux évaluer la qualité poétique de Marie. Pourtant, en tant que théologien, j’aimerais dire qu’elle impressionne par la richesse et la profondeur de ce qu’elle dit, et elle est contagieuse par la façon même dont elle s’exprime. Elle ressent profondément la présence de Dieu et le rôle de l’histoire entre les mains de Dieu. Elle voit clairement ce que Dieu essaie de faire et la manière dont il le fait. C’est pour cela que la joie, la surprise même, la bouleversent à ce point. Que Dieu ait pu l’inclure dans le processus d’accomplissement de sa promesse : la promesse d’une ère nouvelle, promesse messianique, continue de l’étonner.
Marie est poétesse et théologienne, elle parle sur la base d’une profonde expérience : elle a été ravie par l’appel de Dieu et elle en est captive. Le contenu de son poème est tout à la fois étonnant, profond et effrayant. Il renverse l’ordre normal des choses : le choix de Marie n’en est qu’un exemple.
Les orgueilleux sont dispersés, les puissants perdent leurs trônes et les riches repartent à vide. Ce n’est pas ce qui se passe habituellement ; c’est un rêve. Les humbles sont élevés, les affamés sont rassasiés de biens et Marie est miraculeusement enceinte. Tout paraissait impossible, et pourtant sa grossesse était bien réelle. Regardez-la ! Marie, la théologienne enceinte, savait que cette grossesse était un fait dont Dieu était l’auteur. C’était la façon dont Dieu écrivait son histoire, l’histoire du salut.
Ce n’est pas pour rien que E. Stanley Jones appelle le Magnificat « le document le plus révolutionnaire du monde ». Tout au long de ce livre, il restera un compagnon herméneutique dans notre voyage avec le Psaume 146 et le long de ses lignes. Ces deux passages sont si similaires, ont tant en commun, que je n’ai pas pu résister à la tentation de les laisser marcher main dans la main, pour qu’ils nous enrichissent, nous surprennent, et même nous provoquent.
Écouter la mélodie et le fracas du psaume
Le psaume 146 est merveilleux. C’est mon psaume favori. Ce que j’espère c’est que, à la fin de ce voyage, il nous ait convertis et conduits à voir comme lui, cœur et âme.
Ce psaume a influencé un grand nombre de fois le peuple de Dieu. Par exemple, il a été une source d’inspiration pour des auteurs de cantiques très connus dans l’histoire de l’hymnologie chrétienne. Le célèbre Du meine Seele singe, wohlauf und singe schoen de Paul Gerhardt (Mon âme chante, lève-toi et chante un beau chant) et le chant acclamé de Herrn-Schmidt Lobe den Herren, o meine Seele (Loue le Seigneur, ô mon âme) n’en sont que deux exemples.
Quant à nous, nous voulons rejoindre ces précurseurs et louer le Seigneur en empruntant les paroles et la poésie du psaume pour chanter ses louanges tant que nous vivrons. Le psaume 146, comme beaucoup d’autres psaumes, est une invitation constante à louer le Seigneur. Le psaume 146 fait partie du livre cinquième du livre des Psaumes (Psaumes 107-150), et dans ce livre d’un petit groupe de cinq psaumes (146-150) appelé Hallel parce qu’ils commencement et terminent tous par Halelou-Yah, ou « Louez l’Éternel ! »
La richesse liturgique des psaumes est immense. Le Psaume 146 lui-même était, selon Weiser, incorporé dans la pratique des prières journalières du matin au sein de la tradition du judaïsme tardif. L’Église chrétienne a depuis bien longtemps découvert que les psaumes sont une source énorme pour inspirer et guider l’Église dans sa vie cultuelle. En Amérique latine, par exemple, il est intéressant de constater à quel point les psaumes ont inspiré notre hymnologie au cours des dernières décennies. Aujourd’hui, nous chantons et rechantons les psaumes dans nos cultes d’adoration.
Pourtant, nous devons le faire avec précaution. Nous devons résister à la tentation de ne choisir dans les psaumes que les portions qui s’ajustent aisément à notre tradition particulière, ou qui sont commodes pour notre position théologique personnelle, ou encore que ne remettent pas en question nos priorités et notre obéissance sélective. C’est pour cette raison que nous voulons considérer la totalité du Paume 146 et que nous le ferons, pas à pas, au gré de notre conversation avec le psalmiste et avec l’auteur du Magnificat.
En résumant « le message des Psaumes », John Goldingay propose qu’ils mettent en valeur quatre domaines : louange, protestation, dire ce que Dieu a fait, et proclament la grandeur de Dieu. Je suggère que nous en tirions grand profit en appliquant ces domaines au Psaume 146. Comme nous allons le voir, il y a une touche de chacun dans le psaume. Si nous parvenons à mettre en relation louange et protestation, notre voyage dans la vie de disciple sera entamé et nous tiendrons compagnie au psalmiste.
Malheureusement, une grande partie de notre tradition évangélique est incapable d’incorporer le thème de la protestation biblique au sein de nos expériences chrétiennes qu’elles soient collectives ou individuelles. Une telle compréhension théologique et une telle pratique ecclésiale nous ont souvent enseigné qu’une fois devenus chrétiens, nous trouverions des réponses faciles à toutes les questions.
Il s’ensuit que nous sommes incapables de plonger dans les profondeurs et les conflits d’un psaume tel que celui-ci. Nous chantons des chœurs évangéliques et espérons que tout tombe en place. Par conséquent, nous évitons toute implication dans des questions complexes comme la recherche de la justice et la recherche d’une fin au cercle de l’oppression, questions que soulève le psalmiste.
Avec une telle théologie, nous sommes loin du psalmiste et du Magnificat de Marie, appauvrissant non seulement notre vie liturgique, mais aussi toute notre expérience chrétienne. En effet, dans leurs paroles de louange au Seigneur, leur promptitude à servir et leur relecture de l’histoire à la lumière de promesses de Dieu, la dénonciation du mal et de l’injustice va main dans la main avec la proclamation de la victoire de Dieu sur toutes les forces de mort. C’est là le cœur du Psaume 146. Sommes-nous désireux et prêts à faire de cela notre itinéraire de foi ?
Tout ce qui respire loue le Seigneur
En Amérique latine, l’Église est jeune, vivante et en pleine croissance. Si vous aviez un peu de temps pour venir en Amérique latine, apprendre à connaître la vie de son Église croissante, vous arriveriez vite à la conclusion que la louange rendue à Dieu est un élément très important de la vie de tous les jours de l’Église. Il ne serait pas exagéré de parler d’un renouveau de louange et d’un renouveau hymnologique au sein de nombreuses églises en Amérique latine.
Cet accent mis sur la louange possède deux composantes. L’une est culturelle et forme une part importante de la soi-disant tradition pentecôtiste. La culture latine est une culture bruyante, une culture de la rue. Les gens préfèrent vivre à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur (quand ils ont un « intérieur »), parler plutôt que méditer, rire ou crier plutôt que penser, chanter plutôt qu’élaborer des propositions philosophiques. La tradition pentecôtiste, plus que tout autre tradition chrétienne, a perçu cet aspect de la culture latine et l’a incorporé dans son expérience liturgique.
Nombre de ceux qui émanent de ma tradition, le protestantisme traditionnel, peuvent être un peu gênés d’assister à un culte de louange pentecôtiste typique. Cependant, cela peut être une expérience salutaire. Je me risquerai à dire que la plupart des églises protestantes soi-disant historiques sont tellement dirigées et liées par leur passé, avec des racines « correctement » établies au Nord, qu’elles ont laissé passer la chance de façonner une expression liturgique qui établit un dialogue sain entre un solide fondement théologique et l’expression culturelle du pays où elles adorent Dieu.
Une autre composante de la tradition de louange récente en Amérique latine a reçu le nom de renouveau charismatique. Pour une grande part, cette tradition plonge ses racines dans la classe moyenne de petite taille de l’Amérique latine, touchant de nombreux professionnels, et elle repose sur le présupposé : grand est beau.
`Cette tradition cherche à réunir beaucoup de monde dans des rassemblements de louange qui durent trois ou quatre heures, où les chants des louanges ont une place clé, sinon centrale. Rester debout, une à deux heures durant, à chanter les mêmes chœurs, taper dans les mains, les lever ou pratiquer quelques pas de danse liturgique est plus que la plupart de nos traditions ne nous permettent de faire ou ne nous invitent à faire. Cependant ces églises connaissent le plus fort taux de croissance, et cela pas seulement en Amérique latine. J’oserais dire que si le psalmiste était en Amérique latine, il essayerait d’effectuer quelques pas de danse en réponse à la mélodie contagieuse qui donne un rythme latino-américain à un antique poème :
Louez l’Éternel !
Mon âme, loue l’Éternel !
Je louerai l’Éternel tant que je vivrai.
Je psalmodierai en l’honneur de mon Dieu tant que j’existerai.
Comme Marie, le psalmiste est un poète. Comme Marie, il parle avec son cœur et prononce des déclarations chargées émotionnellement qui sont difficiles à mesurer à des niveaux concrets. Après tout, qu’est-ce que cela veut dire qu’on s’engage à « psalmodier en l’honneur de mon Dieu tant que je vivrai » ? Cependant, chercher à mesurer le degré de continuité ou de discontinuité dans la pratique de la louange serait passer complètement à côté de ce que cela veut dire.
Un poème reflète un instant, un engagement et une attitude. C’est ce que le psalmiste essaie de partager avec nous. Son expérience de la présence de Dieu, son engagement à suivre l’appel de Dieu et sa perception de la manière d’agir de Dieu sont profonds, bouleversants et contagieux. Pour lui, la meilleure façon de parler de son expérience et de sa conviction, et de les exprimer est de commencer par chanter et, comme Marie, il chante les louanges du Seigneur. Comme Marie, il donne à son poème une base théologique saine et solide : il chante la fidélité de Dieu à ses promesses, l’action décisive et préférentielle de Dieu dans l’histoire et la victoire finale et indéniable de Dieu.
L’Éternel règnera éternellement ;
Ton Dieu, ô Sion ! subsiste de génération en génération !
Louez l’Éternel !
Que peut-on chanter ?
Une grave tentation, à laquelle le mouvement de renouveau de louange en Amérique latine doit faire face, est celle de devenir un mouvement superficiel et aliénant. La tradition liturgique formelle rencontre quant à elle la tentation de devenir mécanique et répétitive. La tradition de louange récente, telle qu’elle s’exprime en particulier dans le « mouvement des communautés », rencontre la tentation de manquer de profondeur théologique et d’aliéner contextuellement, en dépit de ses liens culturels.
Je vous propose de mesurer votre vie de louange à la lumière du Magnificat de Marie et à la lumière du Psaume 146. Dans les deux cas, les poèmes sont une expression de ce que Dieu fait et une hymne à la fidélité de Dieu. En tant que peuple de Dieu, la louange que nous lui rendons « tant que nous vivrons » n’est pas seulement une fête communautaire, c’est également une proclamation et un engagement. Je vais vous expliquer ce que j’entends par là.
1. Louer Dieu est un acte communautaire qui devrait aider à créer et à édifier la communauté.
En parlant des Psaumes, John Goldingay dit que « louer Dieu dans les Psaumes est une affaire collective. » Il poursuit : « Que ce soit la louange, la protestation, l’action de grâce ou la proclamation, elles se passent ensemble. »
Nous devrions intégrer cette tradition dans notre expérience de louange. Je crains qu’une grande part de notre activité de louange ne coure le risque de représenter une quête en vue d’une expérience émotionnelle personnelle qui m’aide à me « sentir bien ».
Nombre des chœurs et hymnes que nous chantons de façon répétée dans nos églises présentent une théologie spiritualisée qui est riche de langage céleste, d’expressions eschatologiques et de promesses faciles de bien-être.
Ces mêmes hymnes et chœurs sont, cependant, très pauvres en engagements incarnés, en lecture solide de l’action de Dieu dans l’histoire et en bonne compréhension des promesses du royaume de Dieu que nous voulons voir réalisées dans la vie de personnes et de communautés. En tant que peuple de Dieu, nous devons chanter ce que Dieu a fait dans notre vie et ce qu’il veut encore faire dans des vies et par notre vie. Louer Dieu est une affaire collective. C’est un service du royaume.
2. Louer Dieu est un acte imprégné de contenu missiologique. C’est une proclamation de la fidélité et des promesses de Dieu.
Répéter la fidélité de Dieu nourrit notre vie, nous dit que nous ne sommes pas seuls, et annonce au monde qu’on peut compter sur lui. Proclamer ses promesses dit que l’histoire a un sens, que la vie a de la valeur et que Dieu est maître de tout.
En annonçant ses promesses nous rendons publique l’intention de Dieu de sauver tout le monde. C’est un Dieu de vie qui veut donner la vie, comme Jésus-Christ nous l’a montré par sa vie et ses actes. Louer le Seigneur, c’est annoncer et vivre la bonne nouvelle que le Dieu de vie offre la vie à touts ceux qui portent en eux ou sur eux les signes de la mort, qui vivent dans un environnement de mort.
En cela, louer le Seigneur est le privilège d’un peuple particulier, un peuple en marche. Notre voyage est celui du royaume et, en marchant, nous célébrons, tant que nous vivrons, la fidélité de Dieu envers son peuple, et nous invitons chacun à entrer dans son peuple et dans la célébration qui lui est rendue. Ce message vaut bien d’être célébré par la poésie. Marie et le psalmiste nous ont montré le chemin.
3. Une louange excessive pourrait bien être le problème de certaines communautés chrétiennes. Ce n’est certainement pas le mien.
Ce n’est pas le problème de World Vision, contexte dans lequel ces réflexions sont nées. Et je ne pense pas que ce soit le problème de la plupart des lecteurs de ce livre.
Nous sommes trop pragmatiques et trop tiraillés pour cela. Notre pragmatisme nous conduit à penser trop aux résultats pour avoir le temps, voire la patience, de nous unir à ceux qui, sans complexe de culpabilité, passent du temps à lever les mains vers le ciel dans la louange. Ce que j’entends par être trop tiraillés, c’est que nous avons vu et été en contact avec trop de misères, de souffrances et d’injustices, et que pour cela nous ne pouvons tout simplement pas lever les mains dans une adoration « naïve ».
Combien d’entre nous ont vécu l’incapacité à chanter des louanges, avec notre assemblée bien habillée le dimanche matin, en raison des images de la semaine qui nous poursuivent : un enfant mourant, une famille brisée, une communauté privée de la moindre goutte d’eau, toute une communauté indienne décimée par les troupes militaires ? Nous avons plus envie de pleurer que de chanter.
Ceux qui, parmi nous, ne veulent pas vivre leur foi, déconnectés de la mort et des souffrances qui les entourent, sont confrontés au défi de chanter un chant d’espérance au milieu de la violence. Ce chant est un chant qui annonce les promesses que Dieu fait aux pauvres et aux petits. C’est un chant qui dénonce le malin et ceux qui sont à son service. C’est pour cela que nous sommes invités à mettre le poème du psalmiste en musique :
L’Éternel garde les étrangers,
il soutient l’orphelin et la veuve,
mais il fait dévier la voie des méchants.
Nous n’avons pas besoin de fermer les yeux pendant que nous chantons notre louange au Seigneur. Nous pouvons chanter les yeux ouverts, prêts à voir et à ressentir la souffrance du monde, et alors, nos yeux rencontreront les yeux de Dieu. Nous n’avons pas besoin de nous cacher dans des bâtiments bien protégés pour louer le Seigneur. Au contraire, le monde doit entendre notre louange pour percevoir qu’il y a un Dieu qui veut entrer dans la vie des personnes et changer leur histoire en les marquant de son empreinte : la paix, la justice et la joie.
Nous n’avons pas besoin de raffiner à merveille notre louange et de chercher le meilleur environnement acoustique pour que notre louange soit bien reçue par Dieu. Il nous invite à le louer en suivant les traces de Jésus dans les rues sales de la Galilée d’hier et d’aujourd’hui.
C’est pour cela que Dieu nous invite à le louer même au milieu des combats et de la souffrance, environnés cependant aussi de sa fidélité et de ses promesses. Mettons en musique les histoires de Dieu pour que le monde croie. N’oublions pas que nous sommes en bonne compagnie. Marie nous invite à chanter avec elle :
Mon âme exalte le Seigneur
Et mon esprit a de l’allégresse en Dieu, mon Sauveur,
Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante.
Reproduit avec l’aimable permission de MARC Publications, 121 East Huntington Drive, Monrovia, Californie 91016-3400 États-Unis
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