TIM CHESTER
Extrait du livre « Bonnes Nouvelles pour les pauvres », Chapitre 7
Le mensonge de la société de consommation exerce un pouvoir tyrannique sur nous. Tandis que Dieu gouverne par sa parole, Satan gouverne par le mensonge. – il est le père du mensonge. Le règne de Dieu apporte la liberté. Le règne de Satan apporte l’esclavage. Dans son cantique « Seigneur, pendant des années », Timothy Dudley-Smith parle de notre génération comme « d’esprits opprimés par le plaisir, la richesse et le bien-être ». Cette préoccupation des biens matériels est une forme d’oppression. On a dit que nous travaillons de longues heures pour gagner de l’argent afin d’acheter des choses dont nous n’avons pas vraiment besoin et d’impressionner les personnes que nous n’aimons pas, en réalité. Pendant ce temps, nos familles souffrent. Nous n’avons plus le temps d’être humains.
Mais les bonnes nouvelles de l’évangile sont celles-ci : nous pouvons être libérés du mensonge du matérialisme. Pendant un temps, il y avait le mouvement « Pour un style de vie simple » qui préconisait de dépenser moins et de couper court aux dépenses extravagantes dans nos vies afin de pouvoir donner plus. « Vivre simplement pour que d’autres simplement vivent » était un de leurs slogans. Nous avons vu assez d’enseignements bibliques sur la richesse et la générosité pour discerner le bien-fondé de cela. Mais seul, un défi à renoncer ne suffit pas à nous encourager dans un monde qui prend la direction opposée. Nous avons besoin d’une vision positive. Le danger est que nous nous égarions dans le légalisme et le légalisme n’a pas la puissance de changer les vies. Dans Colossiens, Paul parle de gens qui imposent des règles : « Ne prends pas ceci ! Ne goûte cela ! Ne touche pas à ceci ! » (Col 2:20,21) – auxquelles nous pourrions ajouter « Ne dépense pas ! ». Certainement de telles prescriptions ont une apparence de sagesse, car elles exigent une dévotion astreignante, une humilité faite de gestes rituels et une ascèse stricte ». Paul nous dit : « Mais elles manquent totalement d’efficacité pour restreindre l’appétit des sens » (v 23).
Au contraire, nous avons besoin de proclamer les bonnes nouvelles. Nous avons besoin d’une éthique évangélique. Dans un célèbre sermon intitulé « La puissance expulsive d’une nouvelle affection », Thomas Chalmers, un prédicateur écossais du dix-neuvième siècle, soutenait que nous ne pouvons pas nous dire simplement d’arrêter de pécher. Il nous faut diriger les désirs que le péché satisfait faussement vers ce qui, satisfait et libère en vérité : Dieu lui-même. Si vous avez dit à quelqu’un de détruire sa maison, affirme Chalmers, alors il se pourrait que vous le persuadiez de le faire à contrecœur. Mais si vous lui aviez promis une bien meilleure maison à la place, alors il la détruirait avec joie. Il en est de même avec l’avidité. L’abstinence en soi est un chemin difficile à suivre. Mais l’évangile promet la vraie satisfaction et la vraie joie. Le péché implique de vivre selon un mensonge et il nous faut dévoiler le mensonge de la consommation sans retenue. Mais nous avons besoin aussi de voir la vérité de l’évangile et d’explorer la manière dont nous pourrions vivre par cette vérité. Nous avons besoin de voir comment l’évangile nous montre une voie plus vraie, une voie meilleure. Mike Starkey dit : « Les gens en Occident réellement « ont besoin » d’artifices et d’excuses de consommateur pour maintenir un sens identitaire. La réponse est moins de dire aux gens de vider leur grenier que de leur enseigner d’enraciner leur identité dans des sources de plus grande valeur, comme la famille, la communauté, la foi, et un ensemble différent de valeurs.
Quand Paul écrit à Timothée, lui demandant de faire taire certains faux prédicateurs dans les églises d’Éphèse, il révèle la vraie couleur de ces faux prédicateurs. Ils chérissent l’argent « et pensent que la piété est une source de revenu. » (1 Tim 6:5). Et ainsi Paul dit à Timothée d’enseigner et de modeler un style de vie différent.
La véritable foi en Dieu est, en effet, une source de richesse quand on sait être content avec ce qu’on a. Nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous ne pouvons rien en emporter. Tant que nous avons nourriture et vêtement, nous nous en contenterons. Ceux qui veulent à tout prix s’enrichir s’exposent eux–mêmes à la tentation et tombent dans le piège de nombreux désirs insensés et pernicieux qui précipitent les hommes dans la ruine et la perdition. Car « l’amour de l’argent est racine de toutes sortes de maux ». Pour s’y être abandonnés, certains se sont égarés très loin de la foi, et se sont infligé beaucoup de tourments.
Mais toi, homme de Dieu, fuis toutes ces choses. Recherche ardemment la droiture, l’attachement à Dieu, la fidélité, l’amour, la persévérance, l’amabilité. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle que Dieu t’a appelé à connaître et au sujet de laquelle tu as fait cette belle profession de foi en présence de nombreux témoins. Je t’adjure solennellement devant Dieu, source de toute vie, et devant Jésus– Christ qui a rendu témoignage devant Ponce Pilate par une belle profession de foi : observe ce commandement en restant pur et irréprochable jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus–Christ que Dieu suscitera au moment fixé : Il est le Bienheureux, l’unique Souverain, il est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Lui seul est immortel. Sa demeure est bâtie au sein de la lumière inaccessible à tous. Nul parmi les humains ne l’a vu de ses yeux, aucun ne peut le voir. A lui soient à jamais l’honneur et la puissance ! Amen.
Recommande à ceux qui possèdent des richesses en ce monde de se garder de toute arrogance et de ne pas fonder leur espoir sur la richesse, car elle est instable. Qu’ils placent leur espérance en Dieu, qui nous dispense généreusement toutes ses richesses pour que nous en jouissions. Recommande–leur de faire le bien, d’être riches en œuvres bonnes, d’être généreux et de partager avec les autres. Ils s’assureront ainsi pour l’avenir un beau capital placé en lieu sûr afin d’obtenir la vraie vie.
(1 Tim 6:6-19).
Le contentement, dit Paul, est un « grand gain ». Il nous empresse vivement d’être content de nos biens et de nos vêtements. Non seulement le contentement est un grand gain, mais le mécontentement est un péché. John Piper met en évidence la similitude entre le premier et le dernier des dix commandements. « Tu n’auras pas d’autre dieu que moi » et « Tu ne convoiteras pas » (Exode 20:3,17). Comme Piper l’explique, « Convoiter, c’est désirer quelque chose d’autre que Dieu d’une manière qui trahit une perte de contentement et de satisfaction en lui ». C’est assez regrettable que des chrétiens riches s’inquiètent si peu pour les pauvres, mais quand ils se plaignent de leur sort, non seulement ils méprisent les pauvres, mais aussi la générosité de Dieu. Nous avons béni le baptême du mensonge de la consommation sans limite et nous nous attendons à ce que Dieu nous fournisse tout ce que nous voulons. A son degré extrême, il prend la forme du prétendu évangile de la prospérité, qui nous dit que Dieu nous donnera santé et richesse si nous avons juste assez de foi en lui. Mais la même attitude transparaît quand nous demandons pourquoi Dieu a permis que nous soyons souffrants, ou pourquoi il ne nous a pas donné l’emploi que nous voulions. En 1 Corinthiens 10, Paul avertit ses lecteurs de ne pas suivre l’exemple des Israélites que Dieu a sauvés de l’Égypte. « Et ne geignez pas sur votre sort, comme certains le firent – et furent anéantis par l’ange exterminateur » (1 Cor 10:10). Le psalmiste dit à leur sujet :
Ils ont méprisé un pays de rêve parce qu’ils n’ont pas cru à sa parole.
Ils ont protesté au fond de leurs tentes, et ils ont désobéi à la voix de l’Eternel.
Alors il jura en levant la main qu’il les ferait périr dans le désert,
et qu’il disperserait leur descendance parmi les nations où ils périront dans tous les pays du monde.
(Psaume 106:24-27)
Paul pouvait dire : « J’ai appris le secret d’être satisfait en toute situation, rassasié ou ayant faim, dans l’abondance ou le besoin » (Phil 4:12). Le contentement peut-être appris. Effectivement, on peut ordonner le contentement (Luc 3:14 ; Héb 13:5). Alors, quel est le secret du contentement ?
1 Timothée 6 nous donne quelques indices :
1.Trouvez votre joie en Dieu
Le contentement que Paul décrit comme une grande source de profit, accompagne notre consécration à Dieu (1 Tim 6:6). Si, comme Jésus le dit, « la vie d’un homme ne se résume pas à ses possessions » (Luc 12:15), alors de quoi se compose t-elle ? La réponse est que la vie réside dans les relations. Un de nos problèmes est que nous nous tuons au travail pour vivre à l’aise sans jamais nous demander ce que signifie réellement « vivre à l’aise ». La vraie vie se trouve dans les relations – avec notre famille, avec nos amis, avec d’autres personnes, nos voisins, avec les gens du monde entier, avec la création, et en fin de compte avec Dieu lui-même. « Or, la vie éternelle c’est te connaître, toi, le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé : Jésus– Christ (Jean 17:3). John Piper dit « le combat de la foi est le combat pour continuer de croire qu’il répondra à chaque besoin et qu’il satisfera chaque désir ». La vraie vie ne consiste pas en ce qui est à nous ou ce que nous possédons. La vraie vie consiste à connaître Dieu. Dans le psaume 37, le psalmiste dit. « En Dieu, mets ta joie et il comblera les voeux de ton coeur » (Psaume 37:4). La seconde partie du verset ressemblerait à une exhortation à la cupidité. Ce n’est pas le cas, car la première partie du verset a redéfini les désirs de notre cœur. Dieu promet d’exaucer ceux qui cherchent satisfaction et sens en lui.
Il y a un vieil adage qui dit que les Chrétiens ne disent pas de mensonges, ils les chantent. Considérez alors, si les paroles du cantique de Graham Kendrick se fondent sur Philippiens 3 :
Tout ce qui m’était cher et qui était le fondement de ma vie,
Tout ce vers quoi le monde court et fait la guerre pour s’en emparer,
Tout ce qui était profit, je l’ai compté comme perte,
Dépense d’aucune utilité, comparé à ceci :
Te connaître toi, Jésus, te connaître.
Alors que nous chantons ces paroles, estimons-nous vraiment la maison, le travail, les vacances, l’équipement sportif, les marques, la hi-fi, les CDs, les vidéos, les gadgets, tous sans valeur en comparaison de connaître Christ ? On raconte cette plaisanterie : un homme riche, à sa mort, veut emporter ses richesses. Il arrive ainsi aux portes du ciel avec deux valises pleines de lingots d’or. Saint-Pierre lui dit qu’on n’autorise pas les bagages, mais l’homme plaide avec tant de cœur, qu’après un coup d’œil dans les valises, Pierre le fait entrer. Comme l’homme se bat avec ses valises, l’un des anges demande à Pierre ce qu’elles contiennent. L’air déconcerté, Pierre répond : « Des blocs de béton » (Voir Apoc. 21:21). Cela nous rappelle juste combien les choses qui ont de la valeur dans ce monde sont « bons pour la déchetterie » comparées à ce bien inestimable : connaître Jésus-Christ mon Seigneur (Phil 3:8).
2.Trouvez votre sécurité en Dieu
« Recommande à ceux qui sont riches en ce monde », Paul instruisant Timothée, « de se garder de toute arrogance et de ne pas fonder leur espoir sur la richesse, car elle est instable, mais de placer leur espérance en Dieu » (1 Tim 6:17). L’auteur de l’épître aux Hébreux dit : « Restez libre à l’égard de la séduction de l’argent et soyez contents de ce que vous avez“ (Héb 13:5). Et quand Paul dit cette parole célèbre : « Je peux tout en celui qui me rend fort » (Phil 4:13), il parle, en réalité, d’apprendre à être content. Une des raisons pour laquelle nous ne sommes pas contents est que nous ne faisons pas confiance à Dieu. Nous recherchons la sécurité dans nos prêts, nos retraites, notre épargne, plutôt que de la trouver en Dieu. C’est un manque de foi. C’est l’argument de Jésus dans Luc 12:22-31. La raison pour laquelle nous ne mettons pas le royaume de Dieu en premier est que nous sommes trop occupés à courir après les toutes les choses après lesquelles le monde païen court (v 29-31). Et la raison pour laquelle nous courons après ces choses est notre « peu de foi » (v 28). Aussi Jésus dit : « Ne vous souciez pas dans votre vie de ce que vous mangerez ou des vêtements que vous porterez » (v 22). Il nous invite à considérez les corbeaux et les lis. Dieu nourrit les corbeaux et habille les lis – « Combien plus vous vêtira t-il, ô hommes de peu de foi ! » (v 28).
3.Appréciez la bonne création de Dieu
Dieu, dit Paul, « nous dispense tout richement pour en jouir » (1 Tim 6:17). Paul écrit dans un contexte dans lequel quelques personnes préconisaient l’ascétisme – renonçant au plaisir parce qu’ils pensaient que tout ce qui était physique et sensuel était mauvais. La vraie spiritualité, revendiquèrent-ils, consistait à s’abstenir du mariage et de certains produits alimentaires. Mais Paul dit que la vraie spiritualité inclut de reconnaître que Christ « est apparu dans un corps ». C’était le Christ qui est apparu dans un corps qui a été « justifié par l’Esprit » (1 Tim 3:16). L’incarnation affirme le fait que la création est bonne, et qu’être spirituel c’est affirmer que la bonté de Dieu est présente dans la création. Dieu a fait ce monde et, quoique nous l’ayons mis en désordre, il reste encore bon, avec les plaisirs que Dieu a donnés pour en jouir. Paul décrit l’appel à s’abstenir de sexe et de certains produits alimentaires comme une doctrine de démons, « Car tout ce que Dieu a créé est bon et rien ne doit être rejeté s’il est reçu avec reconnaissance (1 Tim. 4:1-4).
L’ironie tragique dans l’appétit de consommation est que la préoccupation à obtenir toujours plus gâte la jouissance de ce que nous avons ou de ce qui est gratuit. Le contentement est en rapport avec le plaisir de ce que vous avez, sans vouloir toujours plus. Autrement dit, le contentement est atteint, non en ayant plus, mais en voulant moins. Ou plutôt il est atteint en appréciant ces choses de vraie valeur. G.K. Chesterton a dit : « il y a deux façons de se contenter : l’une est d’accumuler encore et encore. L’autre est de désirer moins ». Ma grand-mère est l’une de ces personnes les plus contentes que je connaisse. Elle vit d’allocations versées par l’État dans une maison typique en terrasse « dos-à-dos », dans laquelle elle a toujours vécu. Mais elle est riche parce qu’elle a tout ce qu’elle veut.
Le contentement, dans une vie consacrée à Dieu, n’a pas à voir avec l’austérité ou l’ascétisme. II est en rapport avec le plaisir. En pratique, cela pourrait signifier réduire son temps de travail pour pourvoir le consacrer à flâner davantage avec la famille et les amis. Cela pourrait signifier passer moins de temps à faire les courses afin de pouvoir profiter du jardin ou de la campagne proche. Cela pourrait signifier passer moins de temps pour soi et plus pour d’autres gens. Cela pourrait signifier de déménager dans une maison plus petite pour réduire nos prêts afin de pouvoir travailler quatre jours par semaine et disposer du reste pour le travail d’évangélisation. Cela pourrait signifier emprunter quelque chose à un ami ou à une bibliothèque plutôt que ressentir le besoin de le posséder. Cela pourrait vouloir dire passer moins de temps à penser au dernier gadget que nous voulons et plus de temps à célébrer l’amour et la beauté de Dieu. Cela pourrait vouloir dire de partager notre maison et nos repas avec des personnes dans le besoin qui apprécieraient la compagnie et la nourriture. Cela pourrait vouloir dire intégrer la célébration dans nos vies.
Il est à remarquer qu’aucun de ces choix n’implique de renoncer à quoi que ce soit – ou du moins rien qui ait une vraie valeur. Au contraire, ils impliquent d’opter pour quelque chose de plus grande valeur. Ce sont tous des choix qui apporteront plus de satisfaction si nous pouvons seulement saisir ce que satisfaire vraiment veut dire. Tony Campolo dit que notre société ressemble à un magasin qui a été cambriolé. Mais les intrus n’ont rien volé. Ils ont simplement interverti toutes les étiquettes de prix. Les choses de peu d’importance portent des prix élevés tandis que les choses de valeur ont des prix sans rapport. Je ne veux pas prétendre qu’avec quelques choix de vie judicieux, la vie peut être facile – Jésus a dit que dans ce monde nous aurions des difficultés (Jean 16:33). Mais nous pouvons être libérés du mode de vie vide autour de nous.
4. La vie pour la nouvelle création de Dieu
Paul instruit Timothée pour recommander aux gens d’être riches – non riches de richesses, mais riches en bonnes actions : « Recommande leur de faire le bien, d’être riches en bonnes actions et d’être généreux et de partager volontiers » (1 Tim. 6:18). La générosité brise le pouvoir de l’argent. Jésus a dit, « Aucun domestique ne peut servir deux maîtres. Soit il détestera l’un et aimera l’autre, soit il honorera l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l’Argent“ (Luc 16:13). Donner est la manière d’affirmer et de confirmer l’autorité de Dieu dans nos vies à la place de l’autorité de l’argent. C’est la manière dont nous réaffirmons notre contrôle sur l’argent, en nous libérant de son pouvoir sur nous. Dans une société où l’argent est roi, donner est un puissant acte subversif. C’est un acte de défi. Chaque fois que nous donnons nous disons, « II y a des choses plus importantes pour moi que l’argent ». Tony Campolo dit, « Les bonnes nouvelles sont que vous pouvez être délivrés de cette folie pour vivre une vie de joie et de célébration, et que la joie et la célébration sont dans l’acte de donner ».
En étant généreux et désireux de partager, dit Paul, le riche « s’amasse pour l’avenir un trésor sur une base solide afin de se saisir de la vraie vie » (1 Tim. 6:19). Paul a dit que nous devons apprécier la bonne création de Dieu. Maintenant il dit que nous devons vivre pour la nouvelle création de Dieu. Le trésor de cette terre ne dure pas. La mite et la rouille détruisent, les voleurs entrent par effraction et dérobent (Mat. 6:19). Les fonds de pension se réduisent à rien, les marchés boursiers s’effondrent, les affaires sont en liquidation judiciaire. Et même quand cela dure dans cette vie, cela ne prépare pas à la vie à venir (Luc 12:16-21). Mais Paul parle de « solides fondations pour l’âge à venir ». Jésus dit : « Mettez en réserve pour vous-mêmes des trésors dans le ciel » (Mat. 6:20). Pierre parle « d’un héritage qui ne peut jamais se corrompre, ni se souiller ni s’altérer – qui vous est réservé dans le ciel » (1 Pierre 1:4). Les gens disent souvent à propos des richesses : « Vous ne pouvez pas les emporter avec vous ». Mais Paul affirme que oui ! Nous pouvons emmagasiner un trésor pour l’âge à venir. Mais pour prendre nos richesses avec nous, il faut d’abord les convertir dans la monnaie du ciel. Et la monnaie du ciel est l’amour. Aussi Paul nous invite à « être généreux et à volontiers partager ».
Reproduit avec l’aimable autorisation d’Inter-Varsity Press) (IVP)
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