14 décembre 2013
(Culte ADRA – Agence adventiste du développement et de l’aide humanitaire, Inspiré du thème et des documents du Défi Michée)
Texte biblique – « On vous a enseigné la conduite juste que le Seigneur exige des hommes : il vous demande seulement de respecter les droits des autres, d’aimer agir avec bonté et de suivre avec soin le chemin que lui, votre Dieu, vous indique. » Michée 6:8
Quand nous entendons parler de corruption, immédiatement nous vient à l’esprit l’Afrique. Récemment, France Culture a diffusé un reportage intitulé Madagascar, silence on meurt. Dans ce pays, grand comme la France – où vivent 22 millions d’habitants – la pauvreté est endémique. Madagascar est tout simplement la pire économie du monde, si on en croit le magazine Forbes. Un pays où 92% des hommes, femmes et enfants vivent avec moins de 2 dollars par jour. Une île riche en ressources naturelles pourtant – mais particulièrement exposée aux cyclones – où les criquets font des ravages effrayants, sans parler de la sécheresse. La moitié de la population souffre de malnutrition, et si la moindre catastrophe climatique venait à s’y ajouter, la famine s’abattrait sur la Grande île. Ce marasme économique n’est pas dû qu’aux caprices du ciel. A un certain moment de l’émission, la journaliste demande à Michèle Rakotoson, écrivaine Malgache, de quoi souffre Madagascar, depuis toutes ces années. « De la corruption et de la mauvaise gouvernance », répond-elle sans hésiter.
Pourtant, ces deux fléaux ne sont pas l’apanage unique des pays africains, loin de là. Il n’y a pas longtemps de cela, le Ministre de l’Economie et des Finances en France a dû démissionner pour une affaire de fraude fiscale. Et en septembre de cette année un rapport commandé par la Commission Européenne révèle que la France perd 32 milliards d’euros sur les recettes de TVA, chaque année. Donc pas besoin d’aller très loin pour trouver la corruption. C’est un thème d’actualité pour la France en cette fin de 2013. D’ailleurs, nous avons tous entendu parler cette semaine de la journée Mondiale contre la Corruption (le lundi 9 décembre).
D’où l’importance d’aborder le sujet de la corruption et de bonne gouvernance.
Qu’est-ce qui rend « bonne » une gouvernance ?
On considère habituellement la gouvernance comme un processus ou un moyen par lequel une décision est prise et est ensuite mise en application. Selon nous, cependant, la « bonne gouvernance » se réfère à la fois à des « moyens justes » et à des « fins justes » :
- Les « moyens justes » sont satisfaits quand les règles qui régissent la prise de décision d’un gouvernement sont équitables, transparentes et responsables, ainsi que lorsque les personnes à qui sont confiées la mise en application des règles le font de façon transparente, intègre et efficace.
- Les « fins justes » sont satisfaites quand le résultat final de l’élaboration de la politique est équitable et favorise le bien-être de tous ; et plus particulièrement quand les décisions et la mise en application des politiques ont pour conséquence une baisse du niveau de pauvreté et de souffrance humaine et une hausse du niveau d’épanouissement humain.Pourquoi devrions-nous être en première ligne dans la lutte contre la corruption ? Quelle est le fondement biblique qui devrait sensibiliser les chrétiens en général, à lutter contre la corruption et à défendre la bonne gouvernance ?
1- Dieu est le Créateur
La souveraineté de Dieu sur les puissances et les dynasties du monde est enracinée dans l’intérêt qu’il porte personnellement à chaque personne faite à son image (Genèse 1.26, 27) à qui il a confié la gestion de l’ordre créé (Genèse 1.28). Ouverture, transparence et responsabilité étaient les traits centraux de l’idéal de Dieu pour nous (lire Genèse 2.15-17). Après les deux premiers chapitres qui nous racontent la création et la perfection du jardin d’Eden, apparaît le 3ème chapitre, celui de l’entrée du péché sur la Terre. Des 1189 chapitres dans la Bible, le plus tragique est sans doute le chapitre 3 de Genèse. (lire Genèse 3.8, 9).La chute a été une infraction à la confiance et à la responsabilité d’où a découlé la perte de la transparence et la première grande dissimulation!
La tradition judéo-chrétienne n’a pas de légitimité sans l’idée que Dieu a créé et possède donc la souveraineté ultime sur toute personne et toute chose (Psaume 24.1 ; Ésaïe 40.12-24 ; Daniel 4.34-37). Même Cyrus, le puissant monarque perse, influencé par le ministère de Jérémie, a reconnu que« L’Éternel, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre… » (2 Chroniques 36.23)
2- Obligation humaine de rendre des comptes à Dieu
La tradition biblique ne reconnaît aucune limite au royaume de Dieu ni à l’obligation humaine de rendre des comptes. La relation d’alliance entre Dieu et Israël ne limite pas sa souveraineté sur la totalité de la terre ; les non-Juifs ne sont donc pas exemptés du respect à porter aux êtres humains créés à son image et à sa ressemblance. Jonas, par exemple, le prophète réticent, a été envoyé par Dieu pour offrir une seconde chance au peuple de Ninive (Jonas 3.10).
Dieu n’a jamais cessé d’être le Dieu d’Israël, mais c’était Israël qui appartenait à Dieu, et non pas Dieu qui appartenait à Israël. Les principes de justice et de bon gouvernement qui étaient imposés à Israël sont également attendus de tous les gouvernements qui agissent en tant que gérants pour des gens faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est pour cela qu’il « a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela » (Actes 17.31). Ce principe nous est aussi rappelé à la fin du livre d’Ecclésiaste, quand Salomon affirme : « Ecoutons bien la conclusion de tout ce discours : Sois rempli de respect pour Dieu et obéis à ses commandements, car c’est là l’essentiel pour l’homme. En effet, Dieu jugera toute œuvre, même celles qui ont été accomplies en cachette, les bonnes et les mauvaises. » Ecclésiaste 12:13- 14 (Version Semeur).
3- Dieu est un Dieu de justice
Combien de cultes concernant la justice et la corruption avez-vous entendu prêcher depuis que vous êtes chrétiens ? Et pourtant, la justice est, après l’idolâtrie, le thème le plus fréquemment abordé dans l’Ancien Testament. Ceci étant, il reste étonnant que si peu de cultes soient réalisés dans nos églises et que les prédicateurs aient si peu à dire concernant la justice.
La justice biblique se soucie profondément de bonne gouvernance, parce qu’elle traite des relations interpersonnelles tout autant que des relations des gouvernements avec la population.
Il vaut la peine de remarquer que, des Dix commandements, six sont directement liés aux relations humaines interpersonnelles (Exode 20) et que les lois suivantes sont consacrées aux relations personnelles et sociales (Exode 21-23.9) On y trouve les lois sur les esclaves hébreux, les fautes méritant la peine de mort, les coups et les blessures, les vols des animaux, les atteintes à la propriété, les lois morales et religieuses diverses et les lois concernant le respect des pauvres. En fait, la loi est on ne peut plus claire :
« N’acceptez pas de cadeau(ou pots-de-vin). Les cadeaux/pots-de-vin rendent aveugles même ceux qui voient clair, et ils faussent le jugement des gens honnêtes. Ne profitez pas des étrangers installés chez vous. Vous connaissez bien leur vie, puisque vous avez été des étrangers en Égypte. » (Exode 23.8 ,9)
Pots-de-vin
La Bible a toujours été diamétralement opposée aux pots-de-vin (Deutéronome 10.17 ; 16.19 ; 27.25 ; 1 Samuel 8.3 ; 12.3 ; 2 Chroniques 19.7 ; Esdras 4.5 ; Job 36.18 ; Psaumes 15.5 ; 26.10 ; Ézéchiel 22.12 ; Amos 5.12).
L’éthique anti-pot-de-vin de l’Ancien Testament est transposée dans le Nouveau Testament avec une fréquence moins prononcée, mais tout aussi importante. Jésus a été trahi pour une somme d’argent (Matthieu 27.3). Ananias et Saphira ont tenté d’escroquer le projet communautaire en soustrayant une partie du prix de vente de leur propriété du porte- monnaie commun et en mentant à ce sujet (Actes 5.1-10) et Simon le magicien a essayé d’acheter à Pierre le don de l’Esprit (Actes 8.9-24). Dans deux de ces cas, la malhonnêteté financière et les présents sont devenus une question de vie et de mort.
Une théologie de la gouvernance s’appuie beaucoup sur de tels passages et pour de très bonnes raisons. La conception populaire veut que la mauvaise gouvernance soit uniquement une question politique qui se passe à huis clos avec des poignées de mains entre politiciens malhonnêtes. Pourtant les faits ne vont pas que dans ce sens. Nous l’avons vu avec le rapport de la Commission Européenne cité au début.
La Bible exprime, au-delà de tout, son souci concernant le commerce malhonnête. Le souci de Dieu pour « la balance fausse » revient à de multiples reprises dans la Bible. Proverbes 16.11 explicite ce point de façon puissante : « La balance et les plateaux justes sont à l’Éternel ; tous les poids du sac sont aussi son œuvre. » Mais cela revient avec une fréquence alarmante d’un bout à l’autre de la Bible. (Lévitique 19.36 ; Proverbes 11.1 ; 20.23 ; Ézéchiel 45.10 ; Osée 12.7 ; Amos 8.5 ; Michée 6.6-11).
Dans une communauté commerçante où la productivité était un constant marchandage ou un engagement, le souci biblique du prochain était d’une grande importance. (Exode 22.14 ; Lévitique 19.13, 15) C’est cette injustice interpersonnelle et non gouvernementale que Néhémie a combattu avec tant d’énergie lors de son combat pour réformer les exilés qui étaient rentrés pour reconstruire Jérusalem. (Néhémie 5.1-13 ; Esdras 4.5).
Il y a ici trois choses importantes :
- Premièrement, ces passages montrent on ne peut plus clairement que ces injustices sont étroitement liées à une malhonnêteté financière pour servir un intérêt personnel. C’est la principale raison de la haine universelle que Dieu porte contre les pots-de-vin : elle place le gain personnel et la cupidité au-dessus du bien commun.
- Deuxièmement les cadeaux et la corruption oppressent invariablement les personnes qui sont déjà pauvres.
- Et, troisièmement, ces transactions financières n’ont pas grand-chose à voir avec le rôle du gouvernement. Ces multiples textes visent des personnes qui maltraitent leurs voisins, leurs employés ou les personnes vulnérables. Et elles ne le font pas seulement par des insultes orales ou des brimades matérielles, mais en manipulant les systèmes financiers à leur propre avantage et pour la destruction des autres.Dieu hait cette façon de faire et il attend de nous que nous agissions pour la modifier parce que, bien qu’il soit le Dieu de tous, il est par-dessus tout le Dieu des opprimés (Deutéronome 26.7 ; Exode 23.6 ; Esaïe 1.17 et 49.13). Il a un parti pris pour les pauvres.« La Parole de Dieu ne permet pas qu’une classe de la société s’enrichisse par l’oppression ou la souffrance d’une autre. Elle nous apprend à nous mettre à la place d’autrui dans toutes nos entreprises, et à ne pas considérer seulement nos propres intérêts, mais aussi ceux des autres. Celui qui profite du malheur de ses semblables de façon à se bénéficier soi-même, ou qui exploite leurs faiblesses, ou leurs incompétences, transgresse à la fois les principes et les préceptes de l’Ecriture sainte. » (E. White, Min. Guérison, p. 158)
Illustration
Il y a un an, j’ai quitté l’Espagne pour répondre à l’appel qu’ADRA France m’a fait. J’ai réglé à ce moment tous mes comptes avec mon employeur et vice versa. Quelques jours plus tard, déjà en France, je me suis rendu compte que sur mon compte bancaire mon ancien employeur avait versé un salaire en plus. Je les ai avertis de l’erreur, mais ils m’ont répondu que tout était réglo. Puisque j’étais au milieu des cartons et en plein aménagement, je n’ai pas eu le temps de regarder en détail où était l’erreur, mais une fois installé, j’ai constaté qu’en effet il y avait une erreur en ma faveur. Je les contacte à nouveau et la réponse est la même : il n’y a pas d’erreur, tout est en ordre, le salaire en plus n’est que le 13ème mois, me dit-on. Et là, la tentation surgit, sournoise. « En fin de comptes, je les ai déjà prévenus deux fois, s’ils ne veulent pas trouver l’erreur c’est leur problème ». Finalement, après une 3ème insistance, l’erreur est trouvée, ils s’excusent et me demandent de rendre l’argent de trop, ce que je fais sans regrets (cette illustration peut être remplacé par une expérience similaire qui se soit passé avec vous-même, et comment vous avez réagi positivement).
Quel doit être notre attitude face à la corruption ?
1. Ne pas la pratiquer
Tout d’abord, le changement commence par nous-mêmes. Nous sommes appelés à être un exemple, une lumière dans ce monde en ténèbres. Et plus grandes sont les ténèbres, plus nécessaire est la lumière. Les allusions claires à un style de vie honnête et transparent sont là : nous devons être une ville située sur la colline (Matthieu 5.14) et dire ce que nous pensons (Matthieu 5.37). Le fait que tout le monde pratique le péché n’est pas une excuse pour que nous le pratiquions aussi. Rappelez- vous de l’histoire de Daniel et ses trois compagnons, qui n’ont pas suivi les autres, mais qui ont osés être différents. De nombreux passages de l’Ecriture nous montrent que Dieu veut que nous menions une vie sainte :
« Ne vous conformez pas aux désirs que vous aviez autrefois, dans votre ignorance ; mais de même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite, puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 P 1.14-15).
Ne pas pratiquer la corruption et pratiquer la justice est beaucoup plus vaste que simplement les pots-de-vin. Cela inclut la soustraction et détournement de biens, la fraude fiscale, le travail dissimulé, abus administratifs, enrichissement illicite, trafic d’influence, pratiques contraires à l’éthique, téléchargement illégal, et beaucoup plus encore.
2. Prendre en charge les victimes de la corruption
Nous avons vu que la pauvreté et la misère sont étroitement liés à la corruption et une mauvaise gouvernance. Il est évident que la prépondérance du ministère de Jésus était de travailler en direct avec les personnes pauvres et marginalisées et, dans cette mesure, l’idée maîtresse de son manifeste messianique (Luc 4.18) a été développée dans le ministère auprès des pauvres plutôt qu’en s’attaquant au pouvoir de Rome. Nous avons une responsabilité envers notre prochain qui souffre, qu’il se trouve dans la rue où nous habitons ou qu’il se trouve à l’autre bout du monde comme aux Philippines ou au Bangladesh. Par notre 6 amour et notre dévouement pour ses créatures dans le besoin, nous prouvons la sincérité de notre amour pour Dieu.
Des exemples abondent dans ce sens en France, d’abord avec Dorcas, ensuite avec le Secours Adventiste et finalement avec ADRA: les sorties que les bénévoles des antennes font pour faire les maraudes, les centaines et milliers de repas chauds et sandwichs servis aux sans-abris et aux immigrés, les colis alimentaires distribués aux plus démunis, les vestiaires qui proposent des habits à des prix modiques, et la liste pourrait se poursuivre. Mais nous sommes surtout actifs à l’étranger. Pour ne citer que quelques exemples de projets qu’ADRA implémente dans le monde, je pense aux femmes de Petit Goâve en Haïti qui ont suivi une formation en couture et qui maintenant peuvent subvenir à leurs besoins, aux malades dans les villages ruraux au Malawi qui ont accès aux soins de santé grâce aux vélos ambulances qu’ADRA leurs a donné, aux enfants au Bangladesh qui peuvent aller à l’école et recevoir une éducation, à l’agriculteur au Mozambique qui a augmenté ses revenus grâce aux plantations des arbres à noix de cajou, aux sourires des enfants Rom en Bulgarie qui assistent aux activités sociales pendant les vacances d’été, etc.
Dans toutes ces actions, nous affirmons la déclaration de mission d’ADRA qui est de « travailler avec les pauvres et les affligés pour créer un changement juste et positif ».
3. Dénoncer l’injustice et la corruption
Comme nous venons de voir, l’Église Adventiste a excellé dans la prise en charge des pauvres, et grandi dans son désir d’engagement social. Mais elle doit franchir une nouvelle étape importante en parlant au nom des personnes pauvres, de celles qu’on oublie. « Mais toi, tu dois parler pour défendre ceux qui n’ont pas la parole et pour prendre le parti des laissés pour compte. Parle en leur faveur : gouverne avec justice, défends la cause des pauvres et des malheureux » Proverbes 31.8, 9 (français courant).
« Donne un poisson à un homme, il mangera un jour; apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie ». C’est probablement le plus beau proverbe connu qui permette de saisir l’essence de l’aide au développement. On peut difficilement désapprouver ce message magnifiquement intuitif. Mais à quoi bon apprendre aux démunis à pêcher avec les meilleures techniques, si 1 km en amont il y a une usine qui pollue la rivière et tue les poissons ? Ne devrions-nous pas aussi dénoncer cette injustice pour permettre que les pécheurs puissent ensuite pêcher ?
Nous n’agissons pas ainsi seulement parce que c’est moralement juste de le faire, mais aussi parce qu’un tel plaidoyer fait partie, par essence, de ce qu’est connaître Dieu et le faire connaître (Jérémie 22.16). La mission qui consiste à déclarer la bonté de Dieu fait partie intégrante de notre mission dans le monde et elle entre dans notre tâche qui consiste à faire briller la lumière. D’un point de vue biblique, une mobilisation en faveur d’une bonne gouvernance n’est pas une action politique ; elle est inscrite dans le code moral de Dieu. C’est le seul moyen par lequel un Dieu juste peut être réellement compris comme étant juste dans le monde qui lui appartient. C’est la seule chose qui donne du sens au proverbe : « La balance et les plateaux justes sont à l’Éternel ; tous les poids du sac sont aussi son œuvre.» (Proverbes 16.11)
Conclusion
Nous avons vu que le Dieu créateur est très engagé en faveur de la justice et d’un gouvernement qui reflète son règne « maintenant et pas encore » dans notre société. Sa passion dévorante pour un gouvernement qui reflète la justice qui est inhérente à Sa propre nature devrait nous motiver à faire de même. Nous œuvrons pour un monde plus juste. Nous défendons une bonne gouvernance et luttons contre toute forme de corruption.
« Ce dont le monde a le plus besoin, c’est d’hommes, non pas des hommes qu’on achète et qui se vendent, mais d’hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d’appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidèle à son devoir que la boussole l’est au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. » (E. White, Éducation, pp. 67-68)
Car pour nous un enfant est né, Un fils nous est donné. Et il exercera l’autorité royale, Il sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix.
Il étendra sans fin la souveraineté et donnera la paix qui durera toujours au trône de David et à tout son royaume. Sa royauté sera fondée sur le droit et sur la justice, dès à présent et pour l’éternité.
Voilà ce que fera le Seigneur des armées célestes dans son ardent amour.
(Ésaïe 9.6, 7)
Mario Oliveira, ADRA France
Luka D dit
J’ai été vraiment inspiré et béni par cet article. Merci beaucoup que le Seigneur vous inspire davantage.