Article de Sheryl Haw, directrice de Michée Mondial
Tandis que nous nous dirigeons vers Noël et célébrons le Prince de la paix venant dans le monde, il est difficile de justifier cette vérité face aux nouvelles en provenance du monde qui pointent vers toujours plus de violence et de souffrances. Certains diront même qu’il est utopique d’imaginer un monde sans conflit, souffrance, injustice et pauvreté.
Alors que nous continuons à prier pour la République Démocratique du Congo, et particulièrement (notre partenaire) Beni, confrontés à des atrocités semblant alimentées par ceux qui cherchent à tirer profit de l’instabilité économique, il est difficile d’imaginer la paix pour les communautés là-bas. Dans un monde qui a besoin de nourriture, d’eau potable, d’abris et d’accès à la santé, nous sommes stupéfaits de voir combien d’argent est consacré aux activités militaires. Les sociétés votent même pour des dirigeants qui promettent d’augmenter les dépenses militaires !
Comment pouvons-nous parler de paix et de Shalom* dans de tels contextes ?
Nous pouvons espérer la promesse de la paix quand le Christ reviendra. (Ésaïe 2.4 ; Michée 4.3 ; Psaume 46.8-10). L’Apocalypse dépeint le tableau palpitant de richesses partagées, d’un monde sans mort, ni guerre, ni souffrance. La présence de l’arbre de vie dont les feuilles seront utilisées pour guérir les nations (Apocalypse 22.2) nous donne un sentiment d’espoir et d’impatience.
Plus que cela – le niveau de réconciliation que Dieu promet est celui où le lion et l’agneau se coucheront ensemble (Ésaïe 11.6-9 ; 65.25).
Cette rédemption et cette restauration comprennent non seulement l’humanité, mais toute la création, qui, comme nous le savons, gémit pour que cela arrive (Romains 8.22). Nous lisons dans Apocalypse 5.13-14 que toutes les créatures loueront Dieu.
Quel avenir joyeux à imaginer, espérer, croire et vers lequel avancer !
Mais qu’en est-il aujourd’hui ?
D’un côté nous pleurons et protestons contre l’injustice, la souffrance, les conflits et la pauvreté que nous voyons aujourd’hui, mais d’autre part nous nous réjouissons de savoir que Dieu vaincra le mal et instaurera la paix.
Ambassadeurs et serviteurs
Nous sommes appelés à être les ambassadeurs du Christ pour ce Nouveau Royaume. Dans tout ce que nous faisons et disons, nous représentons pour notre monde souffrant la vérité du nouveau Royaume et nous vivons dans sa réalité afin que partout où nous sommes, nous soyons sel et lumière pour que les gens goûtent et voient des preuves tangibles. Nous sommes aussi des serviteurs et suivons les pas de notre Maître pour apporter libération, liberté, guérison, réconfort et espoir à tous ceux qui nous entourent. Jésus avait du temps pour celui qui dans la foule avait besoin de sa guérison, tout autant que pour les 5.000 qui, sur la colline devaient être nourris.
Alors que nous prions, gémissons, protestons et nous réjouissons, nous proclamons le Royaume de Dieu, nous annonçons la Bonne Nouvelle dans un monde qui a tellement besoin de cette vérité.
Venez, marchons ensemble !
*Note de l’éditrice : Shalom est un terme hébreu exprimant la paix, l’état de bien être et de prospérité
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