Par Claire Balverde
Si Dieu n’est pas indifférent à sa création, il n’en est pas toujours de même pour les chrétiens. Pourtant, la préservation de l’environnement est une condition clé pour protéger les plus pauvres.
Il est intéressant de noter que, dans la Bible, la destinée de la terre est liée à celle des humains. Jugée comme bonne au moment de la création (Genèse 1.31), elle est ensuite maudite lorsqu’Adam et Ève sont expulsés du jardin d’éden (Genèse 3.17-18). Les relations entre les êtres humains et Dieu se dégradent tout comme les relations des humains entre eux et même avec le reste de la création. Mais le plan de salut divin s’est accompli en Jésus qui a vécu et qui est mort pour restaurer ces relations. Si le sort de la création est passé sous silence dans les évangiles, les épîtres en parlent. 2 Pierre 3.10-13 nous dit qu’elle passera par le feu, image du jugement, qui est aussi annoncé pour les êtres humains (2 Th 1.8 ; 1 Co
3.10-15, etc). Romains 8.19-23 nous dit qu’elle attend, tout comme nous, le plein établissement du royaume des cieux annoncé par Jésus. Nous voyons que Dieu n’est pas indifférent à sa création ! Ses promesses envers nous s’étendent aussi à la nature qui « participera à la liberté et à la gloire des enfants
de Dieu » (8.21).
Une situation alarmante
Cependant, l’histoire témoigne du peu d’intérêt des chrétiens comme des non-chrétiens pour l’environnement. Aujourd’hui, les alarmes retentissent dans le monde nous rendant attentifs aux conséquences de notre irrespect de la nature : perte de la biodiversité (disparition de diverses espèces animales), pollution de l’eau, du sol et de l’air entraînant une dégradation de notre santé, et, en partie, le réchauffement climatique. Or ce sont les plus vulnérables qui souffrent le plus des atteintes à l’environnement, alors qu’ils en sont les moins responsables.
La Banque Mondiale annonce le danger pour près de 100 millions de personnes de tomber dans l’extrême pauvreté à cause du réchauffement climatique. Face à ce constat, n’oublions pas les pauvres ! Il n’est jamais trop tard pour ajuster notre comportement en considérant notre impact sur la nature et, par extension, sur les personnes. L’écologie est justement la science qui étudie les relations entre les êtres vivants, et les sociétés humaines, et leur environnement.
Aujourd’hui, nous jouissons de moyens concrets d’action et chacun peut, à son rythme, changer certains gestes quotidiens dans l’optique de préserver l’environnement.
Pratiquer les 3 R : réduire, réutiliser, recycler !
Lors de nos achats, nous pouvons favoriser les produits portant un label écologique. Concernant l’alimentation, il vaut mieux consommer des fruits et des légumes locaux de saison et éviter les produits provenant d’espèces menacées et de pêcheries mal gérées. Nous rendrons aussi service à la nature en préférant des modes de transport moins polluants ainsi que les énergies renouvelables. Ces conseils sont valables autant pour notre foyer que pour notre lieu de travail.
D’autres informations concernant l’écologie (éco-tourisme, éco-construction, éco-gastronomie, éco-mobilité, éco-village, etc.), sont aujourd’hui facilement disponibles pour ceux qui le souhaitent.
Choisissons de respecter la création,
l’oeuvre visible du Dieu invisible
(Romains 1.20) !
Aller plus loin…
Notre engagement : Aux côtés de nos gouvernants, nous nous engageons à être respectueux de l’environnement dans notre style de vie.
Notre prière : découvrez nos sujets de prière pour que nos autorités soient respectueux de l’environnement !
Notre proposition aux candidats aux élections de 2017 : promouvoir une écologie responsable !