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La pauvreté mondiale

02/09/2005 By Michée France Leave a Comment

Auteur : John Sentamu, Évêque anglican pour Birmingham

Discours de John Sentamu le 22 janvier 2005 au lancement de la campagne anglaise « Make Poverty History »

Bien-aimés, nous faisons tous partie de quelque chose de vraiment grand. Vous faites partie de notre village planétaire qui cherche à changer quelque chose pour des millions de personnes. Je dis que le gouvernement britannique devrait cesser ses subventions à l’exportation qui portent atteinte aux moyens de subsistance des communautés pauvres partout dans le monde.

Il est nécessaire que tous répondent au problème de la justice sociale dans notre village planétaire. Comme nous disons en Afrique : « Cela demande un village entier pour élever un enfant », de même, cela demandera un village planétaire entier pour créer la justice économique.

Tous ceux qui étudient le phénomène de la mondialisation économique (universitaires, économistes, théologiens) tombent cependant d’accord de façon générale sur le fait que la mondialisation économique contemporaine implique l’intégration croissante des économies nationales dans un marché mondial, rendue possible par la montée des sociétés multinationales et du capital financier. Ils semblent également d’accord sur le fait que loin d’être un phénomène neutre, ce fait a des dimensions morales et même religieuses importantes et qu’il reçoit sa forme, non pas de forces économiques abstraites ou invisibles mais de nos choix et de nos actions à tous. Et donc je dis : votez pour la justice dans le commerce.

Pour que la mondialisation soit juste, il faut qu’elle soit inclusive et qu’elle serve en particulier les besoins des pauvres. Trois lignes d’action aideraient à atteindre ces objectifs : la justice dans le commerce, le mécanisme de financement international et la réforme domestique dans les pays en développement.

Cependant, la prospérité matérielle n’est pas la seule chose qui compte : l’enrichissement spirituel est aussi important, en particulier à travers la bonne nouvelle du message chrétien et le renforcement des institutions sociales.

Il se trouve que je crois qu’il y a un terrain commun entre les théologiens et les théories du développement. C’est-à-dire une insistance sur l’importance de relations justes, plutôt que sur l’importance de prix justes. Pour moi, la « justice » est une condition nécessaire, mais inadéquate pour un développement économique réussi et doit être complété par le thème biblique de la « gloire ». Il ne peut pas y avoir beaucoup de gloire là où se trouve la pauvreté qui déforme l’image de Dieu dans l’humanité et qui est à la fois le symptôme et la cause de relations sociales ratées.

Dans la lettre aux Éphésiens, chapitre 6.12, l’auteur a des choses pertinentes à dire à propos des « dirigeants », des « autorités » et des « puissances ». Cette compréhension peut nous donner un cadre théologique pour répondre aux structures économiques mondiales contemporaines et à la spiritualité et la vision du monde qui les sous-tendent. Il me semble que la mondialisation est une forme d’impérialisme : elle incarne une manière de voir méprisable de ce que signifie le fait d’être humain ; elle détruit le sens que nous avons d’être chez nous dans le monde ; et elle créée une menace sérieuse à l’environnement. Cependant, toutes les structures spirituelles sont créées et déchues et peuvent être rachetées. Dans la perspective de la rédemption, l’éthique a toujours la priorité sur l’économie. Les lois du marché devraient être subordonnées aux besoins de la création humaine et non-humaine.

Nous les humains, nous avons de façon tragique traité les océans comme des égouts. Vous et moi avons un devoir de protéger le sein de la vie elle-même – les mers, les rivières et les océans de notre monde. La puissance et l’énergie occupent une place centrale dans notre société industrielle moderne. Comment générons-nous cette puissance d’une manière sûre et non polluante ? Nous vivons tous sous la menace depuis Hiroshima et Tchernobyl.

Enfin, il y a un besoin de renforcer à la fois les initiatives confessionnelles et le témoignage prophétique de l’Église face aux inégalités économiques mondiales. Leur but devrait être de changer le mouvement plutôt que de garantir de simples améliorations ou de remplacer un groupe de dirigeants politiques par un autre. Car la foi est le moteur spirituel du changement.

Ce mouvement en faveur de la justice sociale et économique dont la base est l’espérance plutôt que la colère, apportera la justice dans le commerce pour beaucoup. Notre but est de mettre un terme au fossé moral. Un fossé qui semble ignorer ce que Kant avait dit de façon très éloquente : nous sommes « inévitablement côte à côte ». Le récent tsunami en Asie a été un rappel salutaire du fait qu’aucun de nous n’est une île. Nous faisons partie d’un tout.

On a défini ce fossé moral par :

  1. Le fait que plus de 1,2 milliard de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour et que 20% de la population mondiale jouit de 80% de ses revenus.
  2. Des engagements et des valeurs que l’on peut au mieux qualifier d’ « indifférence passive » à ce fait […]

Des questions qui semblent évidentes se posent : quelqu’un choisirait-il librement un tel état de choses ? Quelqu’un choisirait-il librement un modèle de répartition des biens et des services qui amène des centaines de millions de personnes à souffrir des dommages et des désavantages sérieux, indépendamment de leur volonté et de leur accord (et qui amène 50 000 personnes à mourir chaque jour de malnutrition et de causes liées à la pauvreté) à moins d’avoir une place privilégiée à préserver dans la hiérarchie sociale ? […]

Ainsi chacun d’entre nous doit mettre en lumière le scandale de la pauvreté afin que personne en Angleterre ne puisse dire : « Nous ne savions pas ! » Nous devons nous attaquer au scandale de la pauvreté et être proactifs en remettant en cause les structures injustes.

Je suis heureux qu’un grand nombre de représentants de la société civile britannique, d’Églises et de réseaux existants se soient unis sous le slogan englobant « Make Poverty History » en formulant trois revendications claires :

  • Justice dans le commerce et non pas libre échange
  • Une aide plus importante et de meilleure qualité
  • Annulation de la dette

Dans notre campagne « Make Poverty History » notre message doit à coup sûr être de :

  • Cesser d’imposer aux pays pauvres le libre échange. Nous devons tous appeler à la justice dans le commerce et pas au libre échange.
  • Donner aux pays pauvres le droit d’intervenir dans leurs économies pour protéger et soutenir les industries naissantes

Nous devons tous affronter le plus grand défi de 2005. Sur ces trois questions du commerce, de la dette et de l’aide, le commerce est celle pour laquelle j’ai le plus de désaccord avec le gouvernement travailliste ! Je salue l’engagement du Premier Ministre et du ministre des finances de faire de l’année 2005 une année où le gouvernement travailliste se concentrera sur la pauvreté dans le monde ; et j’attends avec impatience le rapport de la commission sur l’Afrique. Je suis aussi heureux que l’Afrique soit à l’ordre du jour. Je suis solidaire de façon critique avec l’objectif du gouvernement d’éradiquer la pauvreté. C’est dans le domaine de commerce que je pense que ma, votre, notre campagne peut être la plus efficace. 2005 est une occasion unique de remettre en question leur engagement envers le libre échange et la libéralisation. Il y a un potentiel pour amener un réel progrès dans le combat contre la pauvreté dans le monde. […]

Notre lecture d’Ésaïe 65.17-fin nous donne une description imagée des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Ils sont éternels et, en eux, la sécurité, la paix, l’amour et la justice ont envahi l’environnement, et l’abondance est accessible à tous. « Le loup et l’agneau auront un même pâturage, le lion, comme le bœuf, mangera de la paille […] Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte… » Quelle image.

Tout seuls, nous ne pouvons pas y arriver, mais ensemble nous le pouvons. Nous devons devenir une équipe : ensemble chacun peut faire plus (ndt : il y a un jeu de mot intraduisible dans l’original : T=Together, E = Each, A = Achieves, M = More. T.E.A.M. (équipe))

Mère Thérèsa de Calcutta visita l’université de Cambridge en août 1976 pour donner un cours sur la pauvreté. La silhouette fragile de cette sœur albanaise monta sur la plate-forme sous un tonnerre d’applaudissement. Quand ils cessèrent, elle déclara : « En Occident, l’un des plus grands problèmes est la solitude. Les gens meurent seuls. Vous avez la plus grande marque de la pauvreté. La pauvreté de l’esprit. Il n’y a que le pain du ciel qui peut la nourrir : Jésus Christ.

En Inde notre plus grand problème vient de notre vie en commun. Les maladies se partagent facilement, mais il est rare que quelqu’un meure seul. Nous avons la plus grande marque de la pauvreté. La pauvreté physique. Il n’y a que le pain du ciel qui peut la nourrir : Jésus Christ. »

D’un cartable en tissu, elle pris une miche de pain, la rompit en deux, la fit passer et dit : « Partagez-là et faites de même » et elle descendit de la plate-forme. Ce fut là tout son cours pour faire que la pauvreté soit de l’histoire ancienne. En suivant ses pas, je partage aussi cette miche de pain, faites-là passer, partagez-là et allez et faites de même. Que je puisse vous encourager à faire de même.

Extrait de (texte en anglais) http://www.birmingham.anglican.org/article/247

Filed Under: Pauvreté, Témoignages

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