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La gloire de Dieu dans le monde – Romains 8.18-25

24/04/2017 By Claire Balverde Leave a Comment

Auteur : Jeanette Mathews

Romains 8:18-25 (Bible du Semeur) :

« 18 J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous (Note : Autre traduction : pour nous.). 19 En effet, la création attend, avec un ardent désir, la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création tout entière a été réduite à une condition bien dérisoire (Note : Cette expression reprend le mot-clé de l’Ecclésiaste qui est rendu dans diverses traductions par : ce qui est vain, dérisoire, futile, éphémère, précaire, etc.) ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance : 21 c’est que la création elle-même sera délivrée de l’esclavage, de la corruption pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire.
22 Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement. 23 Elle n’est pas seule à gémir ; car nous aussi, qui avons reçu l’Esprit comme avant-goût de la gloire, nous gémissons du fond du cœur, en attendant d’être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu quand notre corps sera délivré (Note : Certains manuscrits ont uniquement : nous gémissons du fond du cœur en attendant la pleine libération de notre corps.).
24 Car nous sommes sauvés, mais c’est en espérance ; or, voir ce que l’on espère, ce n’est plus espérer ; qui, en effet, continue à espérer ce qu’il voit ? 25 Mais si nous ne voyons pas ce que nous espérons, nous l’attendons avec persévérance. 26 De même, l’Esprit vient nous aider dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut (Note : Autre traduction : nous ne savons pas ce qu’il convient de prier.), mais l’Esprit lui-même intercède en gémissant d’une manière inexprimable. »

Bien avant Luther, il y avait un autre moine influent, un moine dont on se souvient même encore mieux en raison de son souci pour le monde naturel. François d’Assise est né au XIIe siècle, fils d’une riche famille marchande d’Italie. Dans sa jeunesse, il était connu pour son style de vie extravagant, impudique et onéreux.

Mais lorsqu’il entra dans sa vingtième année, il commença à entendre des appels de Dieu qui allaient changer sa vie. Les appels vinrent lorsqu’il fût témoin de la vraie pauvreté et de la maladie et pendant un temps de prière, il entendit une voix disant : “Va, François, et répare ma demeure, qui, comme tu le vois, tombe en ruine”. François prit dans un premier temps le message très littéralement et donna tout ce qu’il possédait pour reconstruire quelques églises qui tombaient en ruine. Il fit vœux de pauvreté afin de rester concentré sur son ministère envers la maison de Dieu ici sur terre – et ne pas être distrait par son précédent mode de vie accumulateur.

Avec le temps, il réalisa que la demeure de Dieu était la maison de Dieu, ou oikos, un mot grec d’où dérivent des mots comme écologie, économie et œcuménique. Graduellement, François vit que cette maison n’était pas seulement constituée de bâtiments d’église délabrés, mais incluait aussi le pauvre, les créatures terrestres, les affligés, tous et tout. La maison de Dieu incluait toute la création, et la partie la plus vulnérable de la création révélait de manière particulière à François la figure vulnérable et magnifique de Christ. François n’avait réellement rien, mais en se dépouillant lui-même, il réalisa qu’il partageait un foyer avec la lune, le soleil, les étoiles, l’eau, le feu, les fleurs, les enfants, les aînés, les oiseaux et même sa “sœur, la mort corporelle”. François croyait que ce foyer était logé dans le creux de la main de Dieu. Tous ceux qui partageaient cette demeure, François les appelait frères et sœurs – non pas des étrangers, mais la famille – et il a toujours remis en question son propre confort pour protéger les membres de sa famille et en prendre soin. La conviction de François était que la première des responsabilités des membres de la famille (ce qui l’incluait lui-même) était de louer la Source et le Soutien de la vie.

On trouve dans la Bible des psaumes de louange qui reflètent ce désir de S. François, comme le Ps 148 où les premiers deux tiers du psaume décrivent la louange provenant de la nature. Et pourtant, il nous faut reconnaître cette nouvelle attristante que l’humanité, de façon consciente ou inconsciente est en train d’étouffer la “voix de la Terre”, que le psalmiste décrit comme montant vers Dieu en cantiques de louange. Selon l’Institut d’Observation de la Terre, 11% des espèces d’oiseaux, 25% des espèces de mammifères et 34 % de toutes les espèces de poisson sont menacés du danger d’extinction immédiate comme résultat des pertes d’habitat, de la pollution et du réchauffement global dus à l’activité humaine. Ainsi que le dit le World Wild Fund (W.W.F.) : « toute perte d’espèce diminue la bio-diversité sur Terre avec des conséquences imprévisibles sur le cycle naturel. Avec le taux d’extinction actuel, jusqu’à un tiers des espèces de la planète (plantes et animaux) pourraient disparaître dans les vingt ans à venir ». Que faisons-nous à cette planète, ce sanctuaire de la présence de Dieu, ce lieu, qui est conjointement notre demeure et celle de Dieu ?

Les paroles de la lettre de Paul aux Romains que nous avons lues sont même plus pertinentes aujourd’hui que lorsqu’elles ont été écrites – les chants de louange faisant places aux gémissements de l’accouchement. Si nous sommes autorisés, même invités à voir la gloire de Dieu prendre corps dans le monde, alors nous ne devrions pas seulement ressentir de la crainte lorsque nous méditons sur les merveilles de notre planète, mais aussi de la compassion pour tous les corps qui souffrent. Lorsque le corps souffre, le créateur souffre, et nous, qui prenons soin du corps, souffrons.

Les gémissements de la création, dont parle Paul, sont un rappel de ce que la création souffre des douleurs de l’injustice et de la vulnérabilité. Les corps humains dans la création souffrent aussi, ils souffrent de l’oppression, de la mauvaise santé et de douleurs psychologiques. Mais la lettre de Paul nous rappelle que lorsque nous parlons de création, nous parlons d’un créateur, celui qui nous permet de continuer d’espérer. En fait, le mot “gémissements” que Paul utilise en grec évoque les douleurs du travail d’accouchement – ces gémissements ne sont pas l’expression d’un apitoiement sur soi-même, mais ils anticipent un nouveau commencement. L’espérance tient au fait que que nous croyons que le monde est le monde de Dieu et qu’il a une relation continue avec lui. Si nous reprenons l’image du monde comme sanctuaire de la présence de Dieu, alors nous pouvons être amenés tout à la fois à contempler la gloire de la création et à nous identifier avec compassion aux expressions fragiles et souffrantes de la création que nous voyons autour de nous et à les servir.

Nous pouvons être conscients tout à la fois de la souffrance et de la gloire, de la boue et du mystère. En fait, la gloire que nous attendons ne peut venir que par la souffrance et la boue : l’incarnation de Dieu dans notre monde corporel signifie que nous voyons Dieu à travers les corps auxquels nous portons attention, que nous écoutons, que nous apprenons à aimer et dont nous prenons soin. C’est ainsi que Jésus voulait que vivent ses disciples – en étant des personnes qui se soucient les unes des autres, en particulier des plus vulnérables, en étant attentifs aux leçons de la nature, en aimant et en prenant soin des personnes dans le besoin. Et cette manière de vivre l’a conduit à exprimer en dernier lieu son amour en mourant sur la croix. Un corps torturé, mourant, a été l’ultime et paradoxal message de la présence et de la gloire de Dieu dans notre monde.

Mais Dieu est en fin de compte du côté de la vie, et ainsi notre espérance n’est pas seulement dans le Christ mourant, mais dans la vérité de la résurrection. Toute la création sera rachetée. Paul conseille la patience, mais l’état de notre monde suggère qu’il faut agir maintenant. Que ce soit des espèces en voie d’extinction, la couche d’ozone qui s’amincit ou les conséquences pour la santé d’un taux de sel trop élevé dans l’environnement, il nous faut agir maintenant, afin de permettre à la gloire de Dieu d’être vue. Que ce soit des demandeurs d’asile se languissant en détention, des peuplades indigènes se sentant encore marginalisées ou des voisins seuls et dans le besoin, notre participation à apporter la liberté et la joie à ces vies est nécessaire maintenant. Nous devons nous hâter et agir en attendant que Dieu renouvelle la création – vivre en espérance, c’est agir en fonction de ce que nous savons maintenant et laisser le résultat définitif dans les mains aimantes de Dieu le créateur qui est plus que demandeur d’une relation avec sa création.

Le week-end dernier, je participais à une session de la conférence “Vivre sous la Croix du Sud”. L’un des participants à donné un merveilleux récital d’un certain nombre de poèmes de Judith Wright. Judith Wright était proche de la terre, de la nature et de l’environnement, mais sentait que sa beauté faisait signe au-delà d’elle-même vers le créateur. J’ai précédemment utilisé son poème “Grâce” dans des sermons, mais sa profonde vérité m’a à nouveau frappée alors que je l’entendais à nouveau la semaine dernière. Ce poème essaie de mettre en mots cette “altérité” transcendante avec des vers comme “il transperce le jour d’un laser soudain » et « il plonge une épée venant d’une étoile noire ». Et pourtant, le poème reconnaît à la fin que nous pouvons seulement entr’apercevoir cette autre dimension à travers nos propres relations humaines – les deux derniers vers disant : « Peut-être y a-t-il jadis eu un mot pour cela. Il se nomme ’Grâce’. Je l’ai vue, une ou deux fois, à travers une figure humaine”.

Où est la gloire de Dieu dans le monde ? Que nos yeux puissent s’ouvrir pour que nous puissions au moins voir le dos de notre Dieu, alors qu’il traverse chaque journée et être en relation les uns avec les autres. Amen.

Extrait d’une prédication prononcée le 13/03/2005 à l’église baptiste de Canberra, en Australie.

Filed Under: Environnement, Prédications

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