TEXTE DE L’INTERVENTION DE THIERRY SEEWALD LORS DU COLLOQUE DE LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE ÉVANGÉLIQUE DE VAUX-SUR-SEINE EN 2007
Dans cette intervention, je souhaite m’arrêter sur la démarche de plaidoyer du Défi Michée. En effet, celle-ci constitue un aspect important, original et spécifique de l’action du Défi Michée : « Interpeller les gouvernants pour qu’ils tiennent les engagements pris dans la Déclaration du Millénaire« . Deux axes me paraissaient possibles pour cet exposé : en présenter et en expliquer l’efficacité, ou présenter un essai de fondement biblique de la démarche. J’ai choisi ce second axe, car la démarche semble légitime, mais le fondement biblique a besoin d’être approfondi et clarifié.
Qu’est-ce que le plaidoyer ?
Déf : « Agir avec et au nom des pauvres pour s’attaquer aux causes sous-jacentes de la pauvreté, promouvoir la justice et soutenir un bon développement en influençant les politiques et pratiques de ceux qui sont au pouvoir »¹ .
L’intercession d’Esther auprès de Xerxès et la confrontation entre Moïse et Pharaon sont des exemples de plaidoyer. Mais ils concernent tous les deux plus particulièrement le peuple de l’Alliance et il pourrait être erroné de les généraliser sans autre. Or notre plaidoyer veut s’adresser :
- à tous les gouvernants
- pour tous les hommes.
Est-ce une démarche légitime ?
Ne vous confiez pas dans les puissants de ce monde
ni dans des humains incapables de sauver !
Dès qu’ils ont poussé leur dernier soupir,
ils retournent à la terre et, au même instant, leurs projets s’évanouissent.nous dit le Psaume 146 (versets 3-9) et il continue –
Heureux l’homme qui a pour appui le Dieu de Jacob
Et dont l’espérance est dans l’Éternel son Dieu.
Car l’Éternel a créé le ciel et la terre ainsi que la mer, avec tout ce qui s’y trouve.
Il reste à jamais fidèle.
Il fait droit aux opprimés ; il nourrit les affamés ;
L’Éternel relâche ceux qui sont emprisonnés.
L’Éternel rend la lumière aux aveugles.
L’Éternel relève celui qui fléchit.
L’Éternel est plein d’amour pour les justes.
L’Éternel protège l’étranger, il est le soutien de la veuve et de l’orphelin.
Mais il fait échec aux plans des méchants.
Un psaume qui semble aller à l’encontre de la démarche de plaidoyer du Défi Michée. C’est l’Éternel qui se soucie des pauvres et des opprimés et c’est de lui qu’il faut attendre le secours car il est le Tout-Puissant. Se confier dans les grands de ce monde est vain. Une interprétation qui me paraît représentative de la position d’un certain nombre de chrétiens concernant le plaidoyer.
Deux remarques
Malgré tout un certain nombre de textes bibliques, notamment dans l’A.T. semblent permettre de légitimer ce type d’actions². Mais avant d’en venir aux considérations bibliques, deux remarques :
1) Ainsi que le dit Paul Watzlawick, l’une des grandes figures du courant psychologique de Palo-Alto et de la thérapie systémique : « on ne peut pas ne pas communiquer »³. Ne rien dire, c’est déjà délivrer un message. Cela m’est apparu clairement lors du dernier congrès international du Réseau Michée, lorsqu’une des participantes, originaire d’Afrique Centrale, évoquant les guerres dans son pays, les exactions de l’armée, des rebelles, de la milice, … a évoqué les morts civils, les enfants, les femmes, … mais aussi les croyants, adultes et enfants, sa propre famille, nos frères et sœurs en Christ et a posé la question : « pourquoi nos frères et sœurs en Christ en France nous laissent-ils mourir et ne disent-ils rien à leurs gouvernants concernant la vente d’armes par la France aux armées de mon pays ? ».
En ne disant rien, est-ce que nous ne délivrons pas déjà un message à nos gouvernants ? Que ce soit à propos de la vente d’armes, de certaines règles commerciales injustes, de l’impossibilité pour beaucoup d’africains de se soigner et de la catastrophe que représente le Sida en Afrique, ne leur disons-nous pas que la politique menée nous convient ?
2) Deuxième point : tout en reconnaissant qu’une partie de la charge de la preuve nous revient, étant donné le peu de soutien biblique apparent, on peut se demander pourquoi la démarche devrait susciter davantage de doutes que des démarches similaires déjà existantes. Dans les questions de morale individuelle, du respect de la vie (avortement, euthanasie, …), de morale sexuelle (l’homosexualité, …), lorsque des croyants interpellent les gouvernants, demandent que la loi impose la morale et manifestent, parfois dans la rue, leur mécontentement, il est peu demandé de justifier bibliquement les actions de plaidoyer. On sera en accord ou en désaccord avec leurs valeurs, mais on s’exprime peu sur la démarche. Qu’est-ce qui motive ce changement de perspective ? Est-ce un problème politique : valeurs de droite contre valeurs de gauche, comme le suggère Tim Chester 4 ? Est-ce lié à nos traditions, est-ce la distance qui rend le problème moins sensible ?
Pourquoi faire deux poids deux mesures : au loin, au près, questions morales, questions sociales… ? Ainsi que l’a dit le professeur Alain Nisus dans sa méditation biblique, il n’y a pas dans l’Ancien Testament de disjonction entre la justice sociale et la morale sexuelle.
De quels enfants voulons-nous demander aux gouvernants de protéger la vie : cela ne concerne-t-il que l’enfant à naître en France, ou ce droit à la vie concerne-t-il aussi celui en Afrique dont la mère n’a pas accès aux soins pendant la grossesse, ou les 30 000 enfants qui meurent chaque jour de l’extrême pauvreté et de la faim, celui qui est menacé par une arme ou qui est atteint du Sida et ne peut pas se soigner ?
Justice sociale
Mais venons-en maintenant au texte biblique. La volonté de Dieu concernant la justice sociale nous est rapportée de plusieurs manières dans la Bible et en particulier dans l’A.T..
Lois de justice sociale
Nous trouvons premièrement des lois qui favorisent la justice sociale. Cela nous a été rappelé hier par Emile Nicole. Des lois qui concernent aussi l’étranger. Ainsi Lévitique 19.33-34 : « Si un immigrant vient séjourner avec vous dans votre pays, vous ne l’exploiterez pas. Vous traiterez l’immigrant en séjour parmi vous comme un autochtone du milieu de vous ; tu l’aimeras comme toi-même, car vous avez été immigrants dans le pays d’Égypte. Je suis l’Éternel, votre Dieu ».
L’immigrant n’est pas celui qui s’intéresse au Dieu de l’Alliance. Il est celui qui a tout perdu et qui vient en Israël pour survivre. L’immigrant est l’étranger dans le besoin, qui est près de moi et dont je dois me soucier comme d’un membre de mon propre peuple. Dans un contexte de mondialisation, tous les pauvres sont à la portée de notre main.
Interpellation des riches et dénonciation des abus
Il y a également l’interpellation des riches et la dénonciation des abus. Dans l’A.T., ce sont les passages prophétiques bien connus de Esaïe, Amos, … Dans le N.T. les paroles de Jésus « Malheur à vous les riches » (6. 20-26), le riche et Lazare (Luc, 16.19-31), le jeune homme riche et les paroles « Il est plus facile, … » (Luc 18.18-29), Jacques 5, …
Gouvernants
Et puis il y a les paroles qui rappellent aux gouvernants leurs responsabilités. Les plus développées sont sans doute celles de Jérémie au roi de Juda :
Jérémie 22.2-5 : « Écoute la parole de l’Éternel, roi de Juda, qui es assis sur le trône de David, toi, tes serviteurs et ton peuple, qui entrez pas ces portes ! Ainsi parle l’Éternel : Pratiquez le droit et la justice ; délivrez des mains de l’oppresseur celui qui est exploité ; ne maltraitez pas l’immigrant, l’orphelin et la veuve ; n’usez pas de violence et ne répandez pas de sang innocent dans ce lieu. Car si vraiment vous agissez selon cette parole, les rois assis sur le trône de David entreront par les portes de cette maison, montés sur des chars et sur des chevaux, eux, leurs serviteurs et leur peuple. Mais si vous n’écoutez pas ces paroles, je le jure par moi-même, —oracle de l’Éternel, cette maison deviendra une ruine. »
Le texte continue au verset 15 : « Ton père ne mangeait-il pas, ne buvait-il pas ? » indique que Josias ne s’est pas trouvé bien malheureux en accomplissant son devoir 5 et sous-entend peut-être qu’il n’a pas chamboulé l’échelle sociale. Il a lui aussi ’profité’ du système. Dieu ne semble pas choqué que le roi s’accorde quelques privilèges. « Mais il pratiquait le droit et la justice, de la sorte tout allait bien pour lui ; il jugeait la cause du malheureux et du pauvre, de la sorte tout allait bien pour lui ; N’est-ce pas là me connaître ? » Intervenir en faveur du pauvre, pour que justice lui soit rendue, fait partie de son mandat de roi, s’immiscer fait partie de ses prérogatives et de son devoir. Et cela se transforme en bienfait pour lui et le peuple. « Mais tu n’as des yeux et un cœur que pour ton intérêt, pour répandre le sang de l’innocent et pour exercer une oppression écrasante ».
Au delà d’une simple critique des abus et de l’oppression des faibles, Jérémie souligne qu’il appartient aux gouvernants d’y mettre un terme. Le roi, nous dit le texte, doit : 1) exercer le droit et la justice, 2) délivrer celui qu’on exploite de la main de l’oppresseur, 3) juger la cause du malheureux.
Jérémie s’adresse au roi d’Israël, peuple de l’Alliance. Deux autres personnages bibliques s’adressent eux à des rois païens :
Daniel 4.24
« C’est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire ! Mets un terme à tes péchés par la justice et à tes fautes par la compassion envers les malheureux, et ta tranquillité se prolongera » dit Daniel au roi de Babylone (Dan 4.24).
Daniel s’adresse à un roi païen et met l’accent sur un changement moral plus que sur une conversion spirituelle 6. Ainsi que le dit Joyce Baldwin dans son petit commentaire sur le livre de Daniel : « La compassion envers le malheureux renvoie aux injustices dans la vie de l’Etat que le roi avait le pouvoir de supprimer »7.
Jérémie et Daniel font tous deux le lien entre un droit qui n’est pas biaisé en défaveur du pauvre, la stabilité du royaume et le bien-être du roi.
Proverbes 31.8-9
Texte souvent cité par les associations humanitaires chrétiennes de même que par le Défi Michée pour fonder les actions de plaidoyer en faveur de la justice sociale : « Ouvre la bouche pour défendre ceux qui ne peuvent parler, pour défendre les droits de tous ceux qui sont délaissés. Oui, parle pour prononcer de justes verdicts. Défends les droits des malheureux et des pauvres ! »
Il s’agit de paroles adressées par une mère à son fils Lemouel, alors qu’il va devenir roi. Paroles que celui-ci rappelle plus tard comme paroles de sagesse. Selon toute probabilité, Lemouel est un roi païen.
Deux choses sont demandées au roi par sa mère : être juste dans ses sentences et prendre la défense des plus faibles, de ceux qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes.
Psaume 82.1-4
Dans ce dernier passage, Dieu lui-même s’adresse aux personnes en charge de la justice (sans doute les rois et les juges) : « Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu ; Il juge au milieu des dieux. Jusques à quand jugerez-vous avec injustice, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin, rendez justice au malheureux et à l’indigent, libérez le faible et le pauvre, arrachez-les à la main des méchants ».
Ce Psaume, s’adresse au moins au roi (et aux juges) d’Israël. Mais le verset 1 du Psaume, où Dieu est présenté comme présidant la cour céleste, et le verset 8 surtout (« Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car toutes les nations t’appartiennent. »), semble indiquer une portée plus vaste. C’est ce qu’indique la note du verset 1 de la Bible d’étude du Semeur : « ce Psaume évoque une vision de Dieu présidant la cour céleste, en tant que Juge suprême de toutes les nations, demandant des comptes à tous ceux qui ont reçu de lui la mission d’exercer la justice sur la terre »8 (c’est moi qui souligne).
Trois idées relient ces textes :
- ce sont des paroles adressées au roi (et aux autres personnes en charge de la justice)
- elles appellent à rendre une justice droite
- elles exhortent à prendre la défense des plus faibles, à intervenir lorsqu’un fonctionnement est injuste.
Le deuxième point (rendre une justice droite) parle de la rectitude de l’attitude et des décisions du roi. Le dernier va plus loin et encourage le roi, non seulement à un bon jugement lorsqu’il a à trancher une situation injuste, mais également à faire preuve d’initiative et à se soucier de situations d’injustice ou d’abus de faiblesse pour lesquelles il n’est pas directement sollicité. Il ne s’agit pas de légiférer dans les questions de justice sociale au-delà du mandat biblique du roi. Mais si des lois, règles ou fonctionnements inéquitables ou injustes existent, il lui appartient de les abolir ou de les changer.
Trois de ces textes (Dn 4, Ps 82 et Jr 22) avertissent par ailleurs des sanctions divines en cas de non-observation de ces devoirs. Jérémie y ajoute les bénédictions en cas d’obéissance.
La Bible nous dit que la pauvreté a de multiples causes : catastrophes climatiques, épreuve voulue ou permise par Dieu, paresse, … Pour certaines formes de pauvreté, ouvrir sa main suffit. Mais il y a une extrême pauvreté aujourd’hui qui dépend d’un certain nombre de lois internationales et du fonctionnement du commerce mondial. Pour abolir celle-ci, il faut ouvrir sa bouche. Lorsque des lois sont injustes, il est du ressort des rois d’y remédier. S’il existe des pratiques abusives, c’est au roi de les interdire et de condamner ceux qui les pratiquent. C’est défendre les droits des malheureux et des pauvres (Pv 31), délivrer celui que l’on exploite de l’oppresseur (Jr 22), libérer le faible et le pauvre, les arracher à la main des méchants (Ps 82). Les prophètes (notamment Amos 2.6-7 ; 5.7, 10-12) reconnaissent ces causes structurelles lorsqu’ils parlent à Israël comme nation pour critiquer l’attitude envers les pauvres, le détournement des lois, les règles injustes, les balances faussées. Lorsque les balances sont faussées, l’action individuelle motivée par la compassion ne suffit pas. Il faut un changement structurel que seul le roi peut effectuer, et c’est à lui qu’il faut en appeler. Et dans ces textes, ce sont des croyants qui les interpellent.
Ce rôle du roi est confirmé par Salomon au Psaume 72.1-5 : « De Salomon. O Dieu, donne tes jugements au roi Et ta justice au fils du roi ! Il jugera ton peuple avec justice Et tes malheureux selon le droit. Les montagnes porteront la paix pour le peuple, Et les collines aussi par la justice. Il fera droit aux malheureux du peuple Il sauvera les fils du pauvre Et il écrasera l’oppresseur. On te craindra, tant que subsistera le soleil, Tant que paraîtra la lune, de génération en génération. »
Application de ces textes à notre situation de croyant occidental au XXIe siècle ?
1. Ces interpellations s’adressent au souverain. Ainsi que le rappelle Ellul 9, dans une démocratie, c’est le peuple le souverain. Avant de s’appliquer aux gouvernants, ces versets s’adressent à nous, les croyants, et à nos concitoyens. Nous devons « défendre le faible, l’orphelin, être justes à l’égard du pauvre et du malheureux, libérer le faible et le misérable, et les délivrer de la main des méchants ». Jérémie 22 s’adresse d’ailleurs au roi, à ses fonctionnaires et à tout le peuple ? Il s’agit premièrement de s’interpeller entre frères et soeurs dans l’Église et d’interpeller nos concitoyens.
2. Puisque ces interpellations s’adressent aussi aux rois païens, il nous est possible de suivre l’exemple de la mère de Lemouel, du prophète Jérémie, de Daniel et de Dieu lui-même et de rappeler, nous aussi, à nos gouvernants quels sont leurs devoirs. Pouvons-nous vraiment prétendre respecter les autorités et recherchons-nous vraiment le bien de tout homme (et donc des gouvernants) si nous leur cachons cette exigence de Dieu ?
3. Cette démarche se situe dans le cadre de la souveraineté de Dieu sur toute la Création affirmée à la fin du Psaume 82. Celle-ci est réaffirmée dans la Nouvelle Alliance. Selon Eph 1.21-22 et Hb 2.8, en Christ-Jésus Dieu manifeste sa souveraineté et son autorité sur sa créature et sa création.
Les humains, hommes, femmes, enfants, créatures de Dieu, appartiennent au Seigneur, rebelles ou réconciliés. Dieu aime sa création et tout être humain est précieux à ses yeux. Une démarche de plaidoyer c’est, en tant qu’enfants, héritiers et ambassadeurs de Dieu, défendre la création et la créature aimée de Dieu, contre l’injustice, l’exaction et l’oppression et dénoncer l’utilisation et l’accaparement abusifs. C’est parler au nom du Dieu qui siège dans la cour céleste.
Ainsi que le dit Oliver O’Donovan 10, parce que l’éthique chrétienne possède une référence objective, qui est l’ordre établi par Dieu (ordre créationnel), qui concerne tout les hommes : « tous reçoivent l’injonction de vivre selon cet ordre, parce que la bonne nouvelle que nous pouvons vivre selon lui est adressée à toute l’humanité. Les jugements moraux du christianisme s’adressent donc en principe à tout homme ».
Plaidoyer et soumission aux autorités
Dernier point : Interpeller les autorités, n’est-ce pas transgresser l’injonction de Dieu qui nous demande d’être soumis aux autorités (Rom 13) ? Non, car nous n’outrepassons pas les limites mises en place par ces autorités concernant la liberté d’expression dans une démocratie. Si le pluralisme et le relativisme de notre société permettent à chacun d’avoir et d’exprimer un avis, la démocratie s’attend à ce que les citoyens le fassent.
Or, les chrétiens sont dans le monde (même s’ils ne sont pas « du monde » cf. Jean 17) et participent à son fonctionnement. Ils ont le droit, voire le devoir (attendu par les autorités auxquelles nous devons nous soumettre) de faire entendre leur voix. Car cette possibilité de faire entendre notre voix, notamment par le vote, que l’on considère aujourd’hui comme un droit, nos prédécesseurs l’ont souvent perçue comme un devoir. Ainsi l’on pourrait même dire que ne pas faire entendre notre voix est contrevenir à nos devoirs dans la société.
Nous ne plaçons pas notre foi dans les puissants de ce monde et ne doutons pas que leur action sera bien plus limitée que nous pourrions le souhaiter. Seul l’Éternel est notre secours. Mais lui-même se soucie des plus faibles, veut renverser la voie des méchants et nous appelle à ouvrir nos bouches. Plaidoyer, c’est suivre l’exemple de cette mère, de ces hommes de Dieu et de Dieu :
Manifester notre amour du prochain en montrant notre souci et notre respect des autorités en les rappelant à leur devoir !
Témoigner de notre compassion pour les plus faibles en faisant entendre notre voix en leur faveur !
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