Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper. (Luc 14.24)
Luc 15.1-10
Dans deux versets simples (Luc 15.1-2), Luc fournit des informations essentielles pour notre compréhension du ministère et de l’esprit de Jésus, et particulièrement appropriées aux paraboles qui suivent immédiatement. Ce serait si simple de les négliger et de passer à côté de ce que, tristement, l’Eglise oublie souvent.
Jésus se réjouissait de la compagnie de personnes de mauvaise réputation. C’est aussi simple que cela. Il les accueillait dans l’intimité d’un repas partagé. Il ne les nourrissait pas seulement, Il mangeait avec eux. Comme il est tragique que cette démonstration d’affection et de respect puisse provoquer une explosion de murmures et de bougonnements parmi les Pharisiens et les scribes.
Ils étaient clairement profondément agités par le choix d’amis que Jésus faisait, et l’ont été pendant un moment (Luc 7 :36-39). Dans ce cas et dans beaucoup d’autres ces hommes instruits ont fait preuve de façon persistante d’une théologie empreinte de suffisance, juge et égocentrique. Il y a ici un avertissement pour nous tous. Il est si facile de glisser dans une horrible propre-justice. Il est aussi facile de commencer à accepter de penser qu’il est légitime de restreindre la chaleur de notre affection, et l’intimité de notre table, à ceux qui sont comme nous – à ceux qui partagent nos valeurs, nos manières, nos croyances religieuses et notre statut socio-économique.
Dans ces deux histoires à propos des perdus Jésus affirme avec force la valeur immense et l’importance de chaque personne devant Dieu, même ceux que nous sommes tentés d’ignorer ou de dénigrer. Ces riches allégories de rédemption mettent en valeur l’intensité et la chaleur de l’amour de Dieu, et la joie associée au fait de sauver même une seule personne. C’est une joie réciproque – « Grâce infinie, combien est doux le chant… J’étais perdu mais maintenant je suis retrouvé. »
A quel point mes relations sont-elles exclusives ? A quand remonte la dernière fois que j’ai été témoin de la joie de quelqu’un qui réalisait la profondeur de l’amour de Dieu ? Qu’est ce que cela veut dire pour moi ?
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